Decentralisation, culture and development in the North West Region of Cameroon: the case study Mankon. An anthropological study

Abstract

Cette recherche s'intitule Décentralisation, culture et développement dans la région du Nord-Ouest du Cameroun : cas de Mankon. L’étude Anthropologique. L'objectif de cette recherche est d'explorer la décentralisation culturelle à Mankon fondom à l'ère de la décentralisation au Cameroun et du développement via les artefacts culturels. Le lien entre les lois de décentralisation et les institutions culturelles est contraint par une conception et une mise en œuvre inappropriées des politiques sur les pouvoirs incarnés par le Fon qui est utilisé pour consolider l'influence nationale et la gouvernance au Cameroun. L'organisation politico-administrative efficace des fondoms couplée au système traditionnel de gouvernance explique pourquoi ils ont été cooptés comme collaborateurs par les institutions nationales et gouvernementales. Par conséquent, dans cette recherche, nous examinons la décentralisation, la culture et le développement dans le Mankon avec la principale question de recherche : comment la décentralisation culturelle dans le Mankon à travers les arts a-t-elle contribué au développement de la communauté ? L'hypothèse de recherche principale extrapolée à partir de la question de recherche principale affirme que les artefacts culturels et les éléments du fond de Mankon ont permis le développement de la communauté. L'objectif principal de cette recherche est d'étudier comment la décentralisation culturelle à Mankon a déclenché le développement. L'approche et la conception de la recherche sont purement qualitatives avec l'utilisation de revues documentaires et d'entretiens approfondis. La théorie de l'autonomie locale et la théorie fonctionnaliste ont été utilisées pour interpréter nos données qualitatives. Les thèmes ont été identifiés, décrits et interprétés. Les résultats de cette étude soulignent qu'avant l'introduction et l'opérationnalisation des lois de décentralisation au Cameroun, l'organisation socio-politique et administrative du peuple Mankon était centrée sur une institution de chefferie bien organisée avec le Fon à la tête. Cela reflète un cadre pratique de politique de décentralisation en cours d'élaboration par l'État. Ce qui signifie simplement que l'Etat peut utiliser ces chefs dans les politiques de décentralisation. Dans la société Mankon, le pouvoir politique est organisé de telle manière que le Fon qui est au sommet de l'administration traditionnelle délègue certains pouvoirs et compétences à d'autres institutions qui composaient l'architecture administrative des localités au sein du fondom.