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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/10918
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dc.contributor.advisorEssia Ngang, Jean Justin-
dc.contributor.authorEzo’o Mengo, Fabrice Télesfor-
dc.date.accessioned2023-07-19T13:18:41Z-
dc.date.available2023-07-19T13:18:41Z-
dc.date.issued2021-
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/20.500.12177/10918-
dc.description.abstractDe nombreuses plantes au Cameroun, sont utilisées sous forme de décoctions issues d’un mélange de plantes ou de macéras pour soigner la fièvre typhoïde ou les maladies de la peau. Pourtant, dans ce pays où la médecine moderne et la médecine traditionnelle se côtoient, il n’est pas rare de constater de nombreux échecs thérapeutiques de la médecine moderne après un traitement par la médecine traditionnelle. De ce fait, le présent travail visait à élucider l’influence de l’exposition de Salmonella enterica sérotype Typhi (S. Typhi) et de Staphylococcus aureus (S. aureus) aux extraits de plantes utilisés dans la pharmacopée traditionnelle sur leur capacité à acquérir une résistance aux antibactériens. Sur la base des informations recueillies auprès des tradithérapeutes, les extraits ont été préparés à partir des mélanges de plantes médicinales sélectionnées, par décoction et par macération. Les tests de sensibilité de S. Typhi et de S. aureus, aux différents antibactériens, ont été réalisés. Les différentes bactéries ont été exposées aux extraits de plantes à concentration fixe (0,5mg/mL) contenus dans un bouillon nutritif renouvelé toutes les 24 heures pendant 14 jours. Par la suite, ces bactéries ont été cultivées dans un nouveau bouillon nutritif sans extrait de plante et renouvelé toutes les 24 heures pendant 14 jours supplémentaires. Un antibiogramme était réalisé toutes les 48 heures. La présence de cinq gènes cibles des antibiotiques utilisés (blaTEM, blaSHV, sul1, floR et int1) a été recherchée chez S. Typhi après son exposition aux extraits de plantes. Les valeurs des diamètres d’inhibition et des CMI ont montré que les souches S. Typhi et S. aureus utilisées dans ce travail sont sensibles, aussi bien aux antibiotiques qu’aux extraits de plantes testés. Par ailleurs, les deux souches bactériennes soumises à une pression moléculaire des extraits de plantes ont acquis une résistance vis-à-vis des antibiotiques et des extraits de plantes. La détection des gènes cibles d’activité (sul1, floR et int1) chez S. Typhi après son exposition aux extraits de plantes (Annickia chlorantha (Annonaceae) et Irvingia gabonensis (Irvingiaceae)) a montré l’implication de certaines plantes dans l’expression de certains gènes impliqués dans la résistance aux antibiotiques. Il ressort de cette étude que l’exposition des bactéries aux extraits de plantes induit leur résistance aux antibiotiques par divers mécanismes pouvant impliquer certains gènes spécifiques. Ainsi, la résistance antibactérienne n’est pas seulement le résultat d’une utilisation non contrôlée des antibiotiques, mais elle peut également être le résultat de la mauvaise utilisation des extraits de plantes.fr_FR
dc.format.extent177fr_FR
dc.publisherUniversité de Yaoundé Ifr_FR
dc.subjectRésistance bactériennefr_FR
dc.subjectAntibiotiquesfr_FR
dc.subjectExtraits de plantes médicinalesfr_FR
dc.subjectInduction.fr_FR
dc.titleEtude de la résistance bactérienne aux antibiotiques induite par quelques extraits de plantes médicinalesfr_FR
dc.typeThesis-
Collection(s) :Thèses soutenues

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