Inégalités culturelles et discrimination à l’égard des refugies soudanais au camp de Djalal /Tchad

Abstract

La présente recherche a pour thème « Inégalités culturelles et pratique de la discrimination à l’égard des réfugiés soudanais au camp de Djabal /Tchad ». Dans le cadre de ce travail, il a été question de décrire les différentes formes de discriminations pratiquées à l’égard des réfugiés soudanais. Au regard du cadre théorique convoqué, s’appuyant sur les théories de la représentation sociale, selon Moscovici (1979), Lecomte (2010) et la théorie de l’identité sociale selon Turner (1986). De ce fait, nous avons établi notre réflexion sur un problème selon lequel les réfugiés soudanais font face aux inégalités culturelles et à la discrimination. Ainsi, le problème qui a été posé dans cette étude est la marginalisation et le mauvais traitement des réfugiés soudanais au Tchad. A partir de ce problème se dégage une question générale de recherche qui suit : la dégradation de la situation économique et le poids de la pesanteur socioculturelle du camp de Djabal et des environs à l’Est du Tchad entraînent-ils des conséquences négatives sur les conditions de vie des réfugiés lesquelles expliquent la discrimination qu’ils vivent, dus aux attitudes et comportements de la population autochtone ? Pour cerner ce problème, une hypothèse principale a été émise : la dégradation de la situation économique et le poids de pesanteur socioculturelle du camp de Djabal et des environs à l’Est du Tchad entraînent des conséquences négatives sur les conditions de vie des réfugiés lesquelles expliquent la discrimination qu’ils vivent, dus aux attitudes et comportements de la population autochtone. Ensuite nous avons ressorti trois (03) hypothèses secondaires : HS1 : L’accès à l’emploi est plus difficile chez les réfugiés installés au camp de Djabal comparativement à la population autochtone. HS2 : Les femmes réfugiées du camp de Djabal subissent beaucoup plus des traitements injustes de la part de la population autochtone par rapport aux hommes réfugiés. HS3 : L’accès aux ressources naturelles est plus difficile chez les réfugiés installés au camp de Djabal par rapport à la population autochtone. Vu les réponses des participants apportées à nos différentes questions, nos hypothèses sont validées.