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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/10944
Titre: Logique des gestions écologiques de l’aire protégée de Kalfou et leurs impacts sur la medécine traditionnelle : une contribution à l’anthropologie médicale.
Auteur(s): Maiwowe, Chantal
Directeur(s): Fonjong, Lucy
Mots-clés: Culture
Croyance
Tradition
Coutume
Thérapeute
Date de publication: jui-2022
Editeur: Université de Yaoundé 1
Résumé: L’analyse des aires protégées évoque un problème de fragilité écologique de la biodiversité. Raison pour laquelle notre recherche s’est focalisée sur : logiques des gestions écologiques de l’aire protégée de kalfou et leurs impacts sur la médecine traditionnelle : une contribution à l’anthropologie médicale. La recherche des rapports entre la culture et l’aire protégée de Kalfou pose un problème des pressions anthropiques qui perdurent. Nous sommes parti d’une question principale selon laquelle, pourquoi la culture et la cartographie des activités illégales autour de l’aire protégée constitue une menace pour l’écologie de la biodiversité et pour le patrimoine culturel ? L’objectif principal étant celui d’analyser la vision d’aire protégée dans l’univers culturel des peuples qui vivent autour de celle de Kalfou. Nous sommes parti d’une hypothèse principale selon laquelle, les activités illégales pratiquées autour et dans l’aire protégée de Kalfou conduisent à la perte des plantes à propriétés pharmaceutiques, à la disparition des espèces animales et végétales ou à leurs migrations vers des sites voisins, à la divagation de certains mammifères (pachydermes, hyène etc.), à la rupture du contact des individus avec leurs divinités, à la prolifération des nouvelles maladies ou des insectes nuisibles, au changement climatique, etc. Pour collecter les données utiles à notre sujet de recherche, nous avons fait usage de la méthode qualitative ainsi que des techniques de collecte propre à cette méthode. Notre échantillonnage était le suivant : parmi les cinq villages qui entourent l’aire protégée, nous en avons choisi trois, où l’on retrouve les Tupuri, peuple auprès duquel nous avons mené nos enquêtes (éleveurs, chasseurs, thérapeutes, femmes aux foyers, les vendeurs, les paysans, etc.). A la fin de cette recherche, nous avons obtenu des résultats selon lesquels, les pressions anthropiques qui perdurent dans cette aire protégée sont dues au dynamisme culturel des peuples en place, car ces peuples sont attachés à cette espace depuis des années, avant la période coloniale et entretiennent une relation étroite avec la nature. Malgré les textes qui interdissent formellement les activités humaines dans l’aire protégée, ces peuples sont restés indifférents face à cela. Cet espace est rattaché à leur histoire et représente une richesse culturelle qu’ils ne veulent pas céder à l’État. Toutes fois, le non respects des normes établies auparavant les ont conduits aux pratiques illégales qui à apporter un changement dans leur univers culturel. Les données obtenues ont été analysées sous le prisme du fonctionnalisme, qui nous a permis de relever le caractère important de l’aire protégée dans la culture de cette communauté. Ensuite, de l’ethnométhodologie, qui met en exergue la méthode de groupe à travers les activités culturelles ancestrales. Enfin, la théorie de conflit qui met en valeur la relation conflictuelle entre Homme-faune et celle d’intérêt entre le pouvoir public et la communauté locale. Les résultats obtenus montrent que toutes les activités illégales autour et dans l’aire protégée est l’expression de la culture du peuple de Kalfou.
Pagination / Nombre de pages: 180
URI/URL: https://hdl.handle.net/20.500.12177/10944
Collection(s) :Mémoires soutenus

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