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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/10947
Titre: Le cogito et Dieu chez René Descartes
Auteur(s): Noah Ahanda, Joseph Eric
Directeur(s): Ayissi, Lucien
Mots-clés: Cogito
Dieu
Rapport
Ordre des connaissances
Ordre des essences
René Descartes
Date de publication: mar-2022
Editeur: Université de Yaoundé 1
Résumé: La réflexion à laquelle nous convie le présent mémoire a pour principal objectif l'analyse philosophique de la nature du rapport du cogito à Dieu aussi bien dans l’ordre des connaissances que dans l’ordre des essences chez René Descartes. Descartes a besoin de deux certitudes pour fonder sa physique : l’existence et le pouvoir de ma pensée, et la garantie de cette pensée. La première lui est fournie par l’intuition du cogito ; la seconde par celle d’un être parfait, possédant à ce titre l’existence. Pour résoudre ce problème, nous sommes partis du constat selon lequel, c’est au sein du doute que Descartes découvre la première certitude de la philosophie, le cogito. Ce moment de la philosophie cartésienne qu’on appelle le cogito, le Je pense est d’abord une expérience intime, personnelle. C’est une idée claire et distincte de tout autre. Le cogito, désigne une substance pensante, qui pour exister ne dépend d’aucune localité géographique encore moins d’un support matériel, mais plutôt de Dieu. Mais pour valider les pensées de l’être pensant que je suis et pour approuver la science qu’il veut établir, l’auteur fait appel à un principe qu’il nomme Dieu. C’est ainsi que, Descartes découvre au sein du doute une seconde vérité, Dieu, qui dans l’ordre des essences prime sur le cogito. Il faut entendre par Dieu, une substance souverainement parfaite. C’est un être infini et tout puissant, auteur de tout ce qui existe, et dans lequel nous ne concevons rien qui puisse enfermer quelque défaut. Cependant, si le cogito est la première certitude de la philosophie que Descartes cherche à élaborer, c’est Dieu qui en est la première au plan métaphysique, car la certitude et la vérité de toute science dépend de la connaissance de Dieu. Un tel rapport a permis que l’on s’interroge sur la nature du rapport du cogito à Dieu dans l’humanisme promu par René Descartes. Humanisme qui nous a donné raison d’affirmer l’autonomie du sujet pensant accent dans le procès de la connaissance. Le cogito désigne la pensée et Dieu l’être parfait sont le pilier de l’édifice physico-mathématique et constituent deux certitudes distinctes qui permettent de mieux cheminer dans la voie de la connaissance, et de refonder de la science .Cet examen a conduit à solliciter philosophiquement Descartes en dénonçant les défauts de la pertinence de la nature du rapport que le cogito et Dieu. En effet dans le cogito, Descartes a trouvé le modèle de l’idée vraie, celle qui est claire et distincte ; ce qui est vrai c’est ce qui est conforme aux lois de la raison. La garantie de cette raison c’est Dieu, qui met à l’abri de toute tromperie, pour peu qu’elle s’exerce bien. C’est dire en réalité que le cogito, bien que dépendant de Dieu est premier dans l’ordre des connaissances, Dieu qui en est la certitude unique dans l’ordre ontologique, garantit l’exactitude des connaissances et établit l’identité de la certitude. L’existence de Dieu garantit notre raison, le monde extérieur et nous assure de la vérité de toutes les idées claires et distinctes que nous pouvons avoir et du développement continu de la science.
Pagination / Nombre de pages: 181
URI/URL: https://hdl.handle.net/20.500.12177/10947
Collection(s) :Mémoires soutenus

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