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https://hdl.handle.net/20.500.12177/10952
Titre: | Le rite Bìsìm des Beti dans l’histoire de la médecine des populations Bantou du Sud Cameroun. |
Auteur(s): | Mendouga Tabi, Martial-Jacques |
Directeur(s): | Essomba, Joseph Marie Oum Ndigi, Pierre |
Mots-clés: | Bìsìm Beti Médecine Bantou du Sud Cameroun |
Date de publication: | mai-2018 |
Editeur: | Université de Yaoundé I |
Résumé: | " L’histoire, c’est la vie des hommes, les actes accomplis par ceux-ci ", disait Hérodote, le " père de la science historique ". Les rites faisant partie des différents actes des hommes nous sont apparus comme un élément important qui permet de revisiter la croyance d’un peuple. C’est pour cette raison que le rite thérapeutique Bìsìm des Beti fait l’objet de notre étude. Le Bìsìm a pour objectif de soulager les maux des hommes. Nous l’étudions dans le cadre de la médecine des populations Bantou du Sud Cameroun ; d’où notre thème intitulé : " le rite Bìsìm des Beti dans l’histoire de la médecine des populations Bantou du Sud Cameroun ". Ce rite étant de moins en moins pratiqué, il nous a fallu parcourir toute la région du Sud Cameroun pour essayer de le retrouver. Dans ce travail, il est question de présenter ce rite dans le cadre de la médecine traditionnelle. Cette pratique traite des problèmes de santé : la santé physique et psychique à l’aide des esprits des ancêtres sous les ordres d’un Nlo Bìsìm qui est l’intermédiaire entre le malade et les esprits. L’objectif de notre travail est de voir la place que ce rite occupe dans la médecine traditionnelle des Beti. Le Bìsìm est un rite qui traite uniquement des problèmes de santé de l’homme et de son environnement. Cela dit, le Bìsìm met en évidence le problème de la croyance des Africains en général et des Beti en particulier et leur conception de l’au-delà. L’au-delà se présente comme un milieu supérieur au monde des vivants. Dans ce monde invisible, les êtres sont très puissants. Au fait, ils se présentent comme nos anges gardiens qui nous protègent et peuvent aussi nous punir de mort ou de maladie lorsque nous sortons de l’organisation sociale, lorsque nous désobéissons à la loi sociale. D’où la complexité de l’origine de la maladie et de la mort chez les Beti. La complexité de ce travail nous a imposé une certaine méthode. La pluridisciplinarité étant recommandée dans l’étude de l’histoire africaine, nous n’avons pas failli à la règle. A l’histoire nous avons associé l’anthropologie sociale, la sociologie, la médecine et la géographie. Les résultats présentés ici découlent de la somme de nos lectures et surtout des enquêtes sur le terrain car il a fallu que nous touchions du doigt les réalités du Bìsìm. Le Bìsìm est d’abord une tradition orale. ix Ce travail est divisé en quatre parties. La première partie présente les Beti dans leur environnement, leur organisation et leur médecine. La deuxième partie quant à elle présente les concepts de vie chez le Bantou. La troisième partie parle de la pratique du Bìsìm et des autres rites beti. Et la quatrième partie présente les rapports qu’a connus la tradition africaine au contact du monde occidental. Dans ce travail, il en ressort que le Beti est un Bantou ; celui-ci vit dans la forêt. Il entretient des liens étroits avec la nature et le monde invisible. Ses préceptes de vie lui permettent de rester en contact avec l’être suprême à travers les divinités. Le Bìsìm, comme les autres rites sont des éléments palpables permettant de vivre cette réalité. Le Bìsìm étant un rite essentiellement médical qui associe le monde visible et le monde invisible à la recherche d’un traitement efficace d’une maladie qui ne trouve pas de guérison par les vivants. Tous les autres rites cherchant aussi le bien être des Hommes comme le Bìsìm ; nous avons conclu que les rites en général et le Bìsìm en particulier sont de la médecine traditionnelle ou africaine. Et, ces différentes pratiques au contact du monde occidental ont été influencées. La vie, c’est la santé. Cette dernière occupe une place très importante dans les sociétés qui, pour leur épanouissement, ont trouvé des solutions à leurs problèmes de santé. Cela est important au moment où la planète toute entière est mobilisée pour trouver un remède au mal du siècle : le sida. Les Beti, à travers le Bìsìm, peuvent apporter leur contribution à ce problème. Eux qui ont perdu plusieurs de leurs éléments culturels pendant la colonisation. |
Pagination / Nombre de pages: | 352 |
URI/URL: | https://hdl.handle.net/20.500.12177/10952 |
Collection(s) : | Thèses soutenues |
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