Les relations commerciales entre le Cameroun et la Chine (1972-2018)

Abstract

Quel est l’impact des relations commerciales sino-camerounaises sur le Cameroun ? Telle est la question qui se pose dans ce travail, au regard de l’intensification des échanges commerciaux bilatéraux entre les deux pays ; et la place de cette dernière dans la hiérarchisation des partenaires du Cameroun. La réponse à cette question, qui constitue le point focal de la présente analyse, s’articule autour du constat fait sur la montée en puissance de la Chine comme partenaire commercial de ce dernier. Cette montée en puissance est déroulée à l’aide d’une variété de sources primaires secondaires et numériques, dans une démarche combinant les approches chronologiques, thématiques et synchroniques. Le premier axe d’analyse tente de vérifier les différents leviers qui ont solidifié les relations sino-africaines et sino-camerounaises en particulier et les processus historiques de coordination des différentes politiques mises en œuvre par les deux partenaires sans toutefois oublier le cadre réglementaire et juridique qui régit les différents rapports bilatéraux et internationaux. Le deuxième axe d’analyse, a permis d’étudier et d’analyser les échanges commerciaux sino-camerounais en valeur et en volume mais aussi et surtout en y ressortant un lien d’impact de ces relations commerciales sino-camerounaises sur l’évolution socio-économique du Cameroun à travers l’apport de la Chine dans l’accompagnement des projets de développement du pays. Au terme de cette analyse, on est parvenu aux résultats suivants : le Cameroun devrait identifier et privilégier les produits à forte valeur ajoutée, les valoriser pour que ceux-ci soient profitable pour lui. L’implication des acteurs divers à travers une collaboration étroite entre les différents agents import-export, l’application d’une législation qui protège le marché contre toutes sortes d’agressions, privilégier les importations par substitution, le suivi permanent du niveau des échanges à travers des commissions de contrôle de la balance commerciale, la création d’une commission chargée d’évaluer les risques dans la signature des différents accords commerciaux.