La politique de conservation des ressources forestières au Cameroun : cas de l’ancien Arrondissement d’Ambam (actuel Département de la Vallée du Ntem 1960-2015).

Abstract

Ce travail thématisé " La politique de conservation des ressources forestières au Cameroun : cas de l’ancien Arrondissement d’Ambam (actuel département de la Vallée du Ntem de 1960 à 2015) " est une recherche centrée sur la problématique de la préservation du patrimoine sylvestre au Cameroun en général, en adéquation avec la politique menée par l’État du Cameroun entre 1960 et 2015 dans le département de la vallée du Ntem. Ce département a le double avantage d’abriter une forêt dense équatoriale très riche en essences de toutes sortes, et d’être au cœur d’une intense activité d’exploitation industrielle et paysanne. A partir des sources multiples et grâce à plusieurs descentes sur le terrain, ce travail est arrivé aux résultats selon lesquels, les politiques de conservation des ressources forestières ne sont ni respectées, ni en phase avec la vision du gouvernement de concilier le double impératif de création de richesse par l’apport en devise lié à l’exploitation forestière et la conservation des écosystèmes de cette région du pays. De plus, il est question de permettre aux populations riveraines de vivre aisément en tirant profit de l’environnement qui les entoure. Pour ce faire, un certain nombre de textes et de lois ont été signés et votés dans ce sens. Seulement, on peut déplorer les dissonances et dérives qui persistent dans ce secteur de notre économie. Dans le même temps, les nombreux acteurs impliqués dans la gestion de ce secteur (exploitants industriels, exploitants forestiers, exploitants artisanaux, riverains et autorités) ne manœuvrent pas toujours en intelligence collective et en actions convergentes pour de multiples raisons, d’où l’urgence de la nécessité d’implémenter une dynamique de rentabilisation sans cesse en amélioration de ce patrimoine. Raison pour laquelle nous suggérons humblement des pistes convergeant dans ce sens, et espérons que leur prise en compte fera cas d’école du département de la Vallée du Ntem en tant que référence de cette politique optimisée d’exploitation et de conservation des ressources forestières au Cameroun.