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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/10965
Titre: Du réalisme à l’antiréalisme : les enjeux de la critique wittgensteinienne de la signification
Auteur(s): Djeukam Ngatcha, Fabiola
Directeur(s): Mondoué, Roger
Mots-clés: Antiréalisme
Jeu de langage
Langage
Réalisme
Signification
Date de publication: 26-jan-2023
Editeur: Université de Yaoundé 1
Résumé: Ce travail de recherche est intitulé « le réalisme à l’antiréalisme : les enjeux de la critique wittgensteinienne de la signification ». Son champ d’action est celui du statut logico - épistémologique de la pensée dans la construction de la réalité factuelle. C’est un travail de cent cinquante-huit pages réparties en trois grandes parties. Plus précisément, il s’agit de l’analyse de la formulation d’un langage idéal chez l’auteur du Tractatus logicophilosophicus. L’enjeu étant de montrer que le symbolisme logique joue un rôle considérable dans la clarification du langage et facilite également la compréhension entre les hommes. Cependant, en référence au problème lié à la difficulté de ramener chaque expression du langage à un principe réductif du symbolisme logique, l’accent est porté sur la définition du langage en tant que praxis à partir d’une évaluation des circonstances d’énonciations dans le langage. Cette analyse offre l’opportunité de se pencher sur les questions suivantes : quelle pertinence peut être le projet wittgensteinien qui consiste à réhabiliter la métaphysique et le relativisme au sein de la cité scientifique ? Autrement dit, la métaphysique doit-elle prendre l’ascendant sur la logique et la science ? Si tel est le cas, n’est-ce pas nier la spécificité du discours scientifique et ouvrir la science à l’irrationalisme moderne voir post moderne ? A-t-il suffi de critiquer l’orthodoxie logiciste pour élaborer une conception scientifique originale ? Pour venir à bout de cette préoccupation cruciale, le recours à la méthode historicocritique est capital pour rendre compte non seulement de la théorie de la représentation et de son rejet du fait de l’adoption de la complexité du langage et des enjeux du principe contextuel mais aussi de la portée épistémologique de la philosophie antiréaliste de Ludwig Wittgenstein. Au total, la thèse principale est la suivante : la philosophie réaliste et la philosophie antiréaliste chez cet auteur ont toutes deux des traits positifs indéniables. La première contribue à une intercommunication consensuelle et la seconde invite à la valorisation des possibilités culturelles de chaque peuple.
Pagination / Nombre de pages: 158
URI/URL: https://hdl.handle.net/20.500.12177/10965
Collection(s) :Mémoires soutenus

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