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https://hdl.handle.net/20.500.12177/10974
Titre: | Vécu traumatique et capacité de symbolisation chez l’adolescent(e) déplacé(e) interne au Cameroun. |
Auteur(s): | Matene Takoudjou, Aurélie |
Directeur(s): | Mgbwa, Vandelin |
Mots-clés: | Vécu Traumatique Symbolisation Adolescence Déplacé Interne Crise Sécuritaire Travail du Négatif |
Date de publication: | nov-2021 |
Editeur: | Université de Yaoundé 1 |
Résumé: | L’objectif de cette recherche est d’analyser comment le vécu traumatique potentialisé par le blocage des fonctions de filtration de l’environnement, la présence dans le monde et la fonction d’amour et relation à l’autre retentit sur la capacité de symbolisation de l’adolescent(e) déplacé(e) interne au Cameroun. La question du traumatisme et du sens que revêt pour chacun l’expérience traumatique oblige à penser les liens entre environnement et déplacé(e) interne dans deux grilles d’analyses en psychanalyse : le mode pulsionnel où ce dernier est sujet de désirs dans l’inconscient, doté d’une subjectivité (Freud (1923), Lacan (1962)) et le mode relationnel qui régule l’articulation entre les espaces psychiques individuels et les espaces intersubjectifs (Brusset (2006), Kaës (2009)). Le groupe assure dont le rôle de protection et de transmission de la vie psychique entre les membres du groupe. Or, lorsque ce lien est brisé, le déplacé interne n’est plus capable d’identifier et d’enclencher le processus de suture ou de cicatrisation lui permettant de surmonter sa souffrance psychique et sociale. Tout ce qu’ils font faire c’est le travail du négatif qui entrave le traitement psychique du lien entre le sujet et son environnement. Les données collectées auprès des élèves déplacé (e)s internes scolarisé (e)s au lycée bilingue d’Etoug-ébé, ont été faites à l’aide d’un guide d’entretien. A l’issue de l’analyse des matériaux recueillis, les principaux résultats obtenus révèlent que la mort des êtres chers est une épreuve difficile à surmonter surtout dans le nouvel environnement du sujet où il ne sait plus filtrer les stimuli venant du monde extérieur. Ce qui fait que, les frustrations deviennent une façon pour le sujet de se protéger de l’ébranlement identitaire, culturel, social, familial et du milieu scolaire dans lequel le déplacé évolue. Le sujet se sent donc perdu, découragé, il n’a plus de cape, encore moins de motivation, car son avenir lui paraît bouché et incertain. Ce sentiment l’introduit dans un état de vulnérabilité à la fois psychique et social, faisant en sorte que le sujet a l’impression de devoir payer une dette symbolique pour appartenir au monde. Tout ceci va engendrer une altération et remaniement important de la personnalité post-traumatique du déplacé interne. |
Pagination / Nombre de pages: | 172 |
URI/URL: | https://hdl.handle.net/20.500.12177/10974 |
Collection(s) : | Mémoires soutenus |
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