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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/10985
Titre: La question de la liberté et de la sécurité du citoyen chez Nicolas Machiavel.
Auteur(s): Mbang Ngon Ebang, Glwady’s
Directeur(s): Mazadou, Oumarou
Mots-clés: Liberté
Sécurité
État
Droit
Citoyen
Date de publication: déc-2021
Editeur: Université de Yaoundé I
Résumé: Aujourd’hui, nous constatons que nos États vivent une instabilité généralisée qui se fait remarquer à tous les niveaux de la vie sociale, politique, économique, et culturelle. Ces maux disons nous, font perdre à la politique non seulement sa crédibilité, mais aussi sa vigueur, et surtout l’essence du terme et l’esprit qui y était sous-tendu. Le choix préférentiel qui a suscité notre réflexion sur ce sujet a son origine dans la compréhension des structures sociales et politiques actuelles. En effet, nous avons été interpellés par les crises politiques et sociales qui secouent nos Etats, eu égard aux défis que lancent les principes du totalitarisme institutionnel chez Machiavel qui, de notre avis, sont le fondement de tout ordre social et politique. Dans le totalitarisme institutionnel de Machiavel, un dirigeant, pour assurer la liberté du citoyen et la stabilité politique doit incarner en lui l’homme et la bête, c’est-à-dire s’qu’il doit user des lois et de la force rationnellement. Loin de constituer une recherche apologique, les principes de Machiavel établissent des normes qui énoncent le droit. En sus, ceux- ci permettent à toute société de comprendre que seules les bonnes institutions et la violence rationnelle peuvent remédier à la misère humaine et à l’inefficacité politique. Il s’agit, de démontrer premièrement qu’au-delà de la tendance qui consiste à présenter le totalitarisme politique machiavélien comme un système absolutiste, pourvoyeur du désordre, de l’injustice, des inclinaisons irrationnelles et irresponsables, il garde néanmoins son essence première, la revendication subversive de la sécurité, de la paix, de la liberté et de l’égalité, susceptible de rendre crédibles les systèmes institutionnels de nos États. Deuxièmement de montrer que la réalité politique machiavélienne peut constituer une difficulté d’intégration dans des territoires pris dans un système mondial de démocratisation. C’est ce que semble montrer Hegel, lorsqu’il affirme qu’« il n’est pas difficile de voir que notre temps est un temps de gestation et de transition à une nouvelle période ». Troisièmement, de soutenir que la philosophie politique machiavélienne reste encore nécessaire pour la construction de certains Etats actuels. Car elle prône la liberté, cette valeur qui compénètre toutes les sphères de la vie éthique.
Pagination / Nombre de pages: 319
URI/URL: https://hdl.handle.net/20.500.12177/10985
Collection(s) :Thèses soutenues

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