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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/11071
Titre: Renforcement de la résilience et autonomisation des réfugiés centrafricains du camp de Goré au Tchad
Auteur(s): Ndoubomadji Redji, Tabitha
Directeur(s): Noumbissie, Claude Désiré
Mots-clés: Renforcement
Résilience
Autonomisation
Réfugié
Stratégie
Date de publication: 2022
Editeur: Université de Yaoundé I
Résumé: Le phénomène de réfugiés constitue l’un des défis majeur pour notre siècle. Il est devenu une grande préoccupation pour les gouvernements et des institutions qui travaillent directement sur la question des déplacés et des retournés. Les instabilités occasionnées par les conflits intercommunautaires, géopolitiques ont poussé des hommes, femmes et enfants à fuir leurs pays d’origine (la RCA) pour trouver refuge ailleurs (au Tchad). L’Etat n’arrive plus à respecter ses engagements qui consistent à trouver des solutions durables pour les réfugiés en facilitant leur intégration dans la communauté tchadienne. Le dysfonctionnement des structures publiques et la capacité limitée des Organisations Non Gouvernementales en charge de la gestion des réfugiés se sont accrus. Les réfugiés centrafricains qui vivent dans les camps de Goré font face depuis quelques années à beaucoup de défis et d’obstacles relativement entre autres aux questions financières, au statut juridique, au manque d’accès aux services de soutien. Ces difficultés ont progressivement plongé ces derniers dans une vulnérabilité et a affecté leur résilience. Avec le retrait de quelques organismes et le manque de financement, ces réfugiés sont confrontés aux problèmes sociaux et économiques. Pour réussir à s’intégrer dans ce contexte de transformation, ce qui est une forme d’adversité, les réfugiés doivent mettre en œuvre toutes sortes de stratégies d’adaptation au changement pour faire face aux difficultés. La problématique actuelle est la méconnaissance des facteurs internes et externes qui permettent aux réfugiés centrafricains d’augmenter leur niveau de résilience et en plus de s’intégrer efficacement sur les plans social et économique dans la société tchadienne. Ainsi que les stratégies d’adaptation auxquelles ils ont fait recours pour mieux parvenir à s’intégrer sur les plans social et économique dans la société tchadienne. Une étude qualitative s’appuyant sur l’approche écosystémique de Bronfenbrenner (1979) et la théorie de l’autodétermination de Deci (1975), ont été privilégié. La question qui a guidé cette étude : la résilience favorise-t-elle l’intégration socioéconomique des réfugiés centrafricains du camp de Goré ? La collecte des données a été faite par le guide d’entretien ; un entretien semi-directif a été effectué auprès de 06 réfugiés des camps de Goré au Sud du Tchad. L’analyse de nos résultats a permis de constater que le parcours de vie des réfugiés s’est élaboré et structuré sous l’impact de la résilience. Les facteurs internes et externes permettent aux réfugiés d’augmenter leur niveau de résilience et de s’intégrer sur les plans social et économique dans la société tchadienne. De ces facteurs internes, découlent les facteurs familiaux, individuels et les facteurs issus de la religion. En ce qui a trait aux facteurs externes, on retrouve : les facteurs issus de l’ouverture vers le réseau social, de l’appui des amis, du réseau communautaire. Les stratégies d’adaptation utilisées par les réfugiés pour s’intégrer sur les plans social et économique dans la société sont entre autres, l’ouverture vers le soutien social, organisation pour avoir un revenu stable et adéquat et l’adhésion aux associations communautaires.
Pagination / Nombre de pages: 149
URI/URL: https://hdl.handle.net/20.500.12177/11071
Collection(s) :Mémoires soutenus

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