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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/11083
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dc.contributor.advisorTen Hoopen, G. M.-
dc.contributor.advisorNguefack, Julienne-
dc.contributor.advisorMbacham, Wilfred-
dc.contributor.authorPetchayo Tigang, Sandrine-
dc.date.accessioned2023-07-24T13:48:58Z-
dc.date.available2023-07-24T13:48:58Z-
dc.date.issued2022-
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/20.500.12177/11083-
dc.description.abstractLe poivre de Penja produit au Cameroun, est menacé par les ravageurs et les maladies. Cependant peu ou pas d’informations sont disponibles sur les ravageurs et les maladies ainsi que les mesures de lutte efficaces. De manière générale, les fongicides sont utilisés par la majorité des producteurs comme moyen de lutte. L’objectif de ce travail étaient d’identifier les principaux bioagresseurs associés aux principales maladies du poivre de Penja, d’évaluer les traitements chimiques pratiqués par les producteurs et proposer des solutions alternatives qui incluent l’utilisation des extraits de plantes et des antagonistes. Pour atteindre les deux premiers objectifs, une enquête a été menée auprès de 71 producteurs, des observations ont été menées dans 35 plantations de poivre dans trois zones d’études (Njombe-Penja, Loum et Tombel) et une collecte des échantillons de sol et du matériel végétal qui permettra l’identification des principales maladies et des agents pathogènes. Le dépérissement lent du poivrier et la pourriture racinaire blanche ont été identifiés comme principales maladies dans les plantations de poivre de Penja. Elles étaient présentes chez 42 % (dépérissement lent) et 51 % (la pourriture racinaire blanche) des producteurs et causant en moyenne 5 % de perte par année ce qui représente des pertes de revenus énormes pour le producteur. Une analyse moléculaire des régions ITS de l’ADNr des isolats obtenus ont permis d’identifier Armillaria sp. et Phytopythium sp. comme les potentiels agents pathogènes de la pourriture racinaire blanche et du dépérissement lent respectivement. La troisième partie du travail était consacrée aux méthodes de lutte alternatives. Les fongicides les plus utilisés par les producteurs, Trichoderma asperellum et les extraits aqueux et hydroéthanolique de trois plantes (Chromoleana odorata, Phyllantus amarus, Commelina benghalensis) ont été testés afin de contrôler Phytopythium sp. Les deux, T. asperellum et l’extrait hydroéthanolique de C. odorata, ont montré une plus grande efficacité en réduisant la sévérité du dépérissement lent de 86,1 et 67,2 % respectivement. Cette sévérité a été négativement corrélée aux teneurs en chlorophylle a et en caroténoïde contenus dans les feuilles de poivrier. On retient que, les principales maladies sont le dépérissement lent et la pourriture racinaire blanche et les potentiels agents pathogènes sont respectivement Phytopythium sp. et Armillaria sp. Les différentes méthodes de lutte testées contre Phytopyhium sp. ont montré que T. asperellum et C. odorata sont des alternatives prometteuses à la lutte chimique. Etant donné que Armillaria sp. est plus difficile à contrôler, cette maladie nécessite plus de recherches.fr_FR
dc.format.extent271fr_FR
dc.publisherUniversité de Yaoundé Ifr_FR
dc.subjectPoivrierfr_FR
dc.subjectExtraits de plantesfr_FR
dc.subjectLutte biologiquefr_FR
dc.subjectDépérissement lentfr_FR
dc.subjectArmillaria sp.fr_FR
dc.subjectPhytopytium sp.fr_FR
dc.titleIdentification des principaux phytopathogènes du poivre (Piper nigrum L.) de Penja et contrôle du dépérissement lent par Trichoderma asperellum et l’extrait hydroéthanolique de Chromoleana odoratafr_FR
dc.typeThesis-
Collection(s) :Thèses soutenues

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