Cogestion administrative et performance des lycées au Cameroun

Abstract

La thématique sur la cogestion administrative et performance des lycées au Cameroun s’inspire du renouveau des Nouvelles Formes de Gouvernance (NFG) qui viennent donner un nouvel blason à l’administration scolaire. Elles permettent de la rendre démocratique dans la mesure où elles prônent l’action collective axée sur le vivre ensemble des personnels, la prise des décisions collective et la co-construction des choix stratégiques effectifs. Cette étude révèle que la performance des lycées est dégénérescente chaque année selon les résultats annuels des examens officiels requis à l’OBC malgré les efforts du Gouvernement camerounais. Vu l’objectif de recherche qui est d’analyser que la cogestion administrative détermine la performance des lycées au Cameroun, nous avons utilisé les méthodes quantitative et qualitative pour mener à bien notre recherche. Celles-ci ont conduit à épouser les techniques probabiliste et non probabiliste pour le choix de la population susceptible à cette recherche. Nous avons utilisé les échantillons : volontaire, en grappes et stratifié pour représenter la population de cette étude ; soit 800 élèves, 800 enseignants et 60 chefs d’établissement. L’indice statistique ; le chi deux (X2) a permis de décrypter les données pour vérifier les hypothèses de cette étude. Les résultats obtenus mettent en évidence que les hypothèses de cette étude HR1, HR2, HR3 et HR4 ont été confirmées d’après les données statistiques telles que : x2 cal = 92,16 ; 6,47 ; 11,88 ; 46,31 ˃ x2 lu (6,25). Il est donc conseillé au MINESEC de réformer les textes ministériels afin d’étendre à nouveau l’autonomie des acteurs locaux, particulièrement le chef d’établissement. Ensuite ceux-ci à leur tour doivent se montrer dévoués dans leur service. Les enseignants à leur tour doivent faire preuve de soumission envers leurs chefs puis affectionner leur métier. Quant aux élèves, ils doivent être disciplinés, ensuite éveillés dans la mesure où ils ont le droit d’exiger un certain nombre de prérogatives pour leur éducation.