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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/11259
Titre: Démocratie et justice sociale chez Friedrich Hayek. Une lecture du droit, législation et liberté.
Auteur(s): Chuade Ngale, Eric Gaël
Directeur(s): Nguemeta, Philippe
Mots-clés: Démarchie
Démocratie
Démocrature
Interventionnisme
Justice sociale
Tyrannie de la majorité
Date de publication: mai-2023
Editeur: Université de Yaoundé I
Résumé: Notre sujet de recherche est intitulé : « Démocratie et justice sociale chez Friedrich Hayek. Une lecture du Droit, législation et liberté ». Il s’inscrit dans un vaste mouvement et idéologie néolibérale introduite par Friedrich Hayek au XXᵉ siècle. C’est un travail de cent soixante-dix-huit pages, reparti en trois parties. Plus précisément, il s’agit du problème de la redistribution juste et équitable des fruits de la coopération sociale dans les États démocratiques. D’après Hayek, les deux guerres mondiales, le nazisme et le fascisme ont contribué à la destruction du tissu social. De même que l’interventionnisme, le socialisme et le conservatisme constituent un réel danger pour la justice sociale car, ces doctrines conduisent inéluctablement à la "tyrannie de la majorité", laissant libre cours aux "démocratures" et aux injustices dans le partage des honneurs et des richesses. Face à ce danger qui hypothèque la cohésion sociale dans nos États démocratiques, Hayek propose un modèle politique appelé "démarchie", lequel vise la stabilité économique et politique. Toutefois, en considérant la liberté comme une valeur absolue et la justice sociale comme un mirage, Hayek ne fait-il pas l’éloge de la doctrine néolibérale, qui est celle de la philosophie individualiste, permissiviste et antisocialiste, dans un univers où l’État est quasi insistant ? La "démarchie" conçue comme idéal politique par Hayek, peut-elle assurer efficacement la stabilité politique et économique de nos États actuels ? Comment penser l’arrimage entre la démocratie et la justice sociale, pour la juste répartition des biens et des honneurs dans nos États actuels marqués par le favoritisme, la corruption et les "démocratures" ? Le contexte politique et l’anthropologie d’un peuple ne sont-ils pas déterminants pour le gouverné efficacement ? Pour venir à bout de ces préoccupations majeures, une méthode historico-critique nous a permis de remonter dans l’Antiquité jusqu’à la période contemporaine, dans le but de cerner les pratiques démocratiques et juridiques, qui ont précédé notre auteur, de scruter ensuite leurs enjeux dans sa pensée, pour enfin de compte questionner leurs pertinences. Le cas de l’Afrique n’étant pas du reste, pour limiter les dégâts de la mondialisation néolibérale en Afrique et dans le souci d’apporter quelques solutions au malaise et à la crise endémique que traverse le processus démocratique africain, nous faisons appel à la citoyenneté responsable, gage de la paix et de l’équilibre social. Enfin, nous proposons une réforme politique, adossée sur le dialogue social et un consensus politique, à la lumière de l’espace public de la palabre.
Pagination / Nombre de pages: 184
URI/URL: https://hdl.handle.net/20.500.12177/11259
Collection(s) :Mémoires soutenus

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