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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/11418
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dc.contributor.advisorEssomba, Joseph Marie-
dc.contributor.authorMendouga Tabi, Martial-Jacques-
dc.date.accessioned2023-12-13T08:07:14Z-
dc.date.available2023-12-13T08:07:14Z-
dc.date.issued2018-05-
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/20.500.12177/11418-
dc.description.abstract" L’histoire, c’est la vie des hommes, les actes accomplis par ceux-ci ", disait Hérodote, le " père de la science historique ". Les rites faisant partie des différents actes des hommes nous sont apparus comme un élément important qui permet de revisiter la croyance d’un peuple. C’est pour cette raison que le rite thérapeutique Bìsìm des Beti fait l’objet de notre étude. Le Bìsìm a pour objectif de soulager les maux des hommes. Nous l’étudions dans le cadre de la médecine des populations Bantou du Sud Cameroun ; d’où notre thème intitulé : " le rite Bìsìm des Beti dans l’histoire de la médecine des populations Bantou du Sud Cameroun ". Ce rite étant de moins en moins pratiqué, il nous a fallu parcourir toute la région du Sud Cameroun pour essayer de le retrouver. Dans ce travail, il est question de présenter ce rite dans le cadre de la médecine traditionnelle. Cette pratique traite des problèmes de santé : la santé physique et psychique à l’aide des esprits des ancêtres sous les ordres d’un Nlo Bìsìm qui est l’intermédiaire entre le malade et les esprits. Notre objectif ici est de proposer une alternative sanitaire à la société qui est le plus souvent confrontée aux maladies qui ne trouvent pas de traitement dans la médecine conventionnelle universelle. Le Bìsìm est un rite qui traite uniquement des problèmes de santé de l’homme et de son environnement. Cela dit, il est question pour nous de montrer comment l’on peut soigner une maladie dont l’origine est difficile à déterminer et, dont, le traitement connu devient inéfficace, à partir des forces invisibles, parmi lesquelles les ancêtres font partis. Le Bìsìm met en évidence le problème de la croyance des Africains en général et des Beti en particulier, leur conception de l’au-delà. Ce monde invisible se présente comme un milieu supérieur au monde des vivants. Dans ce milieu invisible, les êtres sont très puissants. Au fait, ils se présentent comme nos anges gardiens qui nous protègent et peuvent aussi nous punir de mort ou de maladie lorsque nous sortons des normes sociales, lorsque nous désobéissons à la loi sociale. D’où la complexité de l’origine de la maladie et de la mort chez les Beti. Le cadre théorique qui sous-tend ce travail est l’Anthropologie sociale et culturelle étant donné que dans cette recherche, il est question du rite thérapeutique Bὶsὶm qui découle de la conception sociale des peuples Ekang du sud cameroun. La complexité de ce travail nous a imposé une certaine méthode. La pluridisciplinarité étant recommandée dans l’étude de l’histoire africaine, nous n’avons pas failli à la règle. A l’histoire nous avons associé l’anthropologie culturelle, la sociologie, la médecine et la géographie. Les résultats présentés ici découlent de la somme de nos lectures et surtout des enquêtes sur le terrain car il a fallu que nous touchions du doigt les réalités du Bìsìm. Le Bìsìm est d’abord une tradition orale. Ce travail est divisé en quatre parties. La première présente les Beti dans leur environnement, leur organisation et leur médecine. La deuxième quant à elle présente les concepts de vie chez le Bantou. La troisième partie parle de la pratique du Bìsìm et des autres rites beti. Et la quatrième enfin présente les mutations qu’a connues la tradition africaine au contact du monde occidental. Dans ce travail, il en ressort que le Beti est un Bantou ; celui-ci vit dans la forêt. Il entretient des liens étroits avec la nature et le monde invisible. Ses préceptes de vie lui permettent de rester en contact avec l’être suprême à travers les divinités. Le Bìsìm, comme les autres rites sont des éléments palpables permettant de vivre cette réalité. Le Bìsìm étant un rite essentiellement médical qui associe à la fois le monde visible à la sphère invisible à la recherche d’un traitement efficace d’une maladie qui ne trouve pas de guérison par les vivants. Tous les autres rites cherchant aussi le bien être des Hommes comme le Bìsìm ; nous avons conclu que les rites en général et le Bìsìm en particulier sont de la médecine traditionnelle ou africaine. Et, ces différentes pratiques ont été influencées par l’intrusion occidentale. La vie, c’est la santé. Cette dernière occupe une place très importante dans les sociétés qui, pour leur épanouissement, ont trouvé des solutions à leurs problèmes de santé. Cela est important au moment où la planète toute entière est mobilisée pour trouver un remède au mal du siècle : le sida. Les Beti, à travers le Bìsìm, peuvent apporter leur contribution à ce problème. Eux qui ont perdu plusieurs de leurs éléments culturels pendant la colonisation.fr_FR
dc.format.extent359fr_FR
dc.publisherUniversité de Yaoundé Ifr_FR
dc.subjectPopulation bantouefr_FR
dc.subjectRite bisimfr_FR
dc.subjectMédecine traditionnellefr_FR
dc.titleLe rite bisim des beti dans l’histoire de la médecine des populations bantoues du sud Cameroun de la période précoloniale à nos joursfr_FR
dc.typeThesis-
Collection(s) :Thèses soutenues

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