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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/11420
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dc.contributor.advisorWanyaka Bonguen Oyongmen, Virginie-
dc.contributor.authorBidimé Épopa, Charles-
dc.date.accessioned2023-12-13T08:07:29Z-
dc.date.available2023-12-13T08:07:29Z-
dc.date.issued2023-04-05-
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/20.500.12177/11420-
dc.description.abstractLes conflits armés sont une réalité sociologiquement et historiquement récurrente. Les sociétés africaines en général et le Cameroun en particulier en présentent une longue tradition à travers l’histoire. Cependant, la difficulté des conflits qui travaillent nos sociétés depuis les indépendances réside majoritairement dans leur extrême variabilité. Ces conflits sont plus ou moins insaisissables tant du point de vue de leurs facteurs que de leur classification et par ricochet, ils posent des difficultés constantes lorsqu’il s’agit de les penser et d’y proposer des thérapies efficaces. Aussi les conflits armés tendent-ils à s’installer dans la durée, en plongeant résolument l’Afrique dans un abysse d’incertitude, en rapport principalement au développement multidimensionnel de ses sociétés sur lesquelles ils (les conflits armés) agissent comme une véritable entrave. Le Cameroun dans ce sens a vu sa situation sécuritaire se détériorer grandement en cette entame du XXIe siècle, au point de trahir le discours politique qui tendait depuis des décennies à le présenter comme un havre de paix, ce malgré les formes nombreuses d’irrédentismes disséminés dans l’entière société. Il est question dans cette étude de mettre en lumière le processus de conflictualisation de la société camerounaise entre 1960 et 2016, d’analyser ses différents impacts et d’esquisser des pistes de solutions pour une paix juste et durable au Cameroun et en Afrique par extension. Pour y parvenir, la présente étude s’appuie sur une méthode inductive et hypothético-déductive qui pose trois principaux axiomes. Le premier envisage que les conflits armés au Cameroun seraient causés par trois catégories de facteurs à savoir : les causes primaires, les causes secondaires et les catalyseurs. Le deuxième quant à lui envisage plusieurs états de langages par lesquels les conflits armés s’expriment au Cameroun. Entre autres, l’on retrouve les guerres historico-structurelles, les conflits importés, les luttes pour l’accès aux ressources et des formes inquiétantes d’insécurités. Le troisième axiome pour sa part envisage l’impératif pour le Cameroun de repenser de fond en comble les fondements de la pax-camerounia, en adoptant notamment une stratégie de paix centrée sur l’homme. À l’heure du bilan, il ressort que ces hypothèses ont été confirmées par l’analyse des faits, recueillis à travers une grande diversité de sources orales, écrites et iconographiques. L’idée phare qui ressort consiste à interpeller les forces agissantes dans le chantier de la paix, sur la nécessité partout en Afrique de manière générale et au Cameroun en particulier, de pacifier pour développer et réciproquement, de développer pour pacifier.fr_FR
dc.format.extent485fr_FR
dc.publisherUniversité de Yaoundé Ifr_FR
dc.subjectConflits armés, , , ,fr_FR
dc.subjectGuerrefr_FR
dc.subjectPaix juste et durablefr_FR
dc.subjectPaixfr_FR
dc.subjectCrisefr_FR
dc.titleEssai d’étude du phénomène des conflits armés en afrique à partir de l’exemple Camerounais (1960-2016)fr_FR
dc.typeThesis-
Collection(s) :Thèses soutenues

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