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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/11523
Titre: Egyptologie et la mondialisation à partir de nations nègres et culture de Cheikh Anta Diop
Auteur(s): Zra, Emmanuel Alcasar
Directeur(s): Owono Zambo, Nathanaël Noël
Mots-clés: Egyptologie
Mondialisation
Philosophie africaine
Cheikh Anta Diop
Date de publication: 2023
Editeur: Université de Yaoundé I
Résumé: L'actualité nous impose, parmi nombreuses tâches, de nous intéresser aux questions relatives au rapprochement des peuples. L‟acquisition de la vitesse a considérablement réduit les distances qui séparaient autrefois les Nations, obligeant à un changement d‟attitude radicale et immédiate de chacune d‟elles. Désormais, aucun État ne peut vivre en autarcie. L'ouverture à l‟altérité, sur le marché mondial, alimenté en produits de tous les continents s'impose. Véritable carrefour d‟échanges économiques, la mondialisation ainsi née ne nourrit pas la seule ambition de mettre en interdépendance économique croissante des États ou de mutualiser leur déficit économique, mais aussi, celle d‟intégrer tous les domaines de la vie. Ainsi, il suffit d„un seul bombardement à Kiev pour que la taille de la baguette de pain diminue à Yaoundé, et d'une seule erreur de laboratoire à Wuhan pour que l'humanité soit contrainte à se confiner. Dans cet univers de globalisation généralisée, on note aussi la montée des conflits d‟ordre culturel. De moins en moins, on observe le dialogue des civilisations qui disparaît subrepticement pour faire place au choc des civilisations. Dans un tel univers de prédation culturelle exprimée, l‟Afrique inquiète. En perte d‟identité depuis des lustres, sa survie inspire plus l‟incertitude que le calme. C‟est au regard d‟une telle situation que cette réflexion sur l'Égyptologie et la mondialisation à partir de Nations nègres et culture de Cheikh Anta Diop se propose d'esquisser quelques issues de sortie pour mener l‟Afrique hors de cette crise séculaire. Elle s‟inscrit dans le vaste mouvement panafricain de la renaissance africaine qui a pour soubassement épistémologique les humanités classiques négro-africaines. Toutefois, il ne s‟agit pas de verser dans un passéisme subtil, mais de restaurer la conscience historique et la mémoire collective africaine pour rendre possible l‟édification d‟un corps de sciences humaines en Afrique. Toutes fins concourant à la décolonisation des conscience africaines afin de les rendre plus opérantes au développement en intégrant la nécessité de reprendre l'initiative historique. Le but de cette réflexion est donc de réveiller le bâtisseur de Nation qui dort en chaque africain, gage indispensable de la réalisation de l‟idéal panafricain d‟antan, indispensable à l'ouverture des esprits sur un univers de responsabilité collective. Sur la base de son unité d‟histoire et de consciences, l‟unification africaine est une tâche urgente qui doit s‟exécuter sans délai. Aujourd’hui, se recroqueviller sur soi dans un monde qui se communique est un défaut, et s‟ouvrir sans réserve est un excès. En domptant sa fourmillade linguistique pour élever une langue négro-africaine au niveau de langue d'érudition moderne, l‟Afrique parviendra à changer le logiciel culturel hérité du colonialisme et à arracher son patrimoine culturel de la main de l‟envahisseur, pour réaliser son destin fédéral sur la base stricte de sa conscience historique restaurée. Car on n‟est pas africain parce qu‟on est né en Afrique, mais on est Africain parce que l‟Afrique est née en nous.
Pagination / Nombre de pages: 171
URI/URL: https://hdl.handle.net/20.500.12177/11523
Collection(s) :Mémoires soutenus

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