Ebenezer Njoh Mouelle et la critique des usages non éthiques de l’intelligence artificielle : une analyse de lignes rouges « éthiques » de l’intelligence artificielle

Abstract

La question du bien-être de l’humanité est au centre des préoccupations du philosophe camerounais. C’est la raison pour quelle, en sonnant le glas des utilisations non éthiques de l’intelligence artificielle, Njoh Mouelle cherche à orienter le débat vers l’éthique. Il pense que pour le mieux-être de l’humanité, il est urgent que l’intelligence artificielle intègre des principes éthiques pour son fonctionnement. Dans ses analyses, l’auteur de Lignes rouges « éthiques » de l’intelligence artificielle, met en exergue quelques systèmes qu’il assimile comme étant des lignes rouges qu’il ne faut pas franchir dans le domaine de l’intelligence artificielle. Ces systèmes sont, la violation de la vie privée par les précurseurs de l’intelligence artificielle1, la lecture de la pensée de l’homme dans son cerveau,, l’introduction des robots dans les affaires judiciaires, la question du robot tueur et celle de l’intelligence artificielle militaire2. Ebenezer Njoh Mouelle demande qu’au plan international, des instruments normatifs puissent être adoptés dans le but d’empêcher l’anarchie que tend à installer la toute-puissance non plus des Etats, mais plutôt d’une poignée de très grandes entreprises privées qui ne regardent que l’argent3. A la suite de cette analyse découle le problème du rôle de l’éthique dans le fonctionnement de l’intelligence artificielle. Pour cela, les hypothèses ci-après découlent du problème qui précède : Pourquoi Njoh Mouelle insiste sur l’éthique au sein de l’intelligence artificielle ? Pourquoi les précurseurs de l’intelligence artificielle ne tiennent-ils pas compte des questions éthiques ? L’éthique n’est-elle pas d’une importance capitale pour le vivre ensemble harmonieux ? A partir d’une méthode historico-dialectique, nous voulons aboutir au résultat selon lequel l’intelligence artificielle, bien que nécessaire dans l’évolution des progrès techno-scientifiques, ne doit pas surplomber totalement l’intelligence naturelle ou Biologique. A certain moment, elle a besoin d’un code éthique pour être régulée.