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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/11596
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dc.contributor.advisorBella, Achille Elvice-
dc.contributor.authorMpela Me Mpienwa, Jonathan Ramsès-
dc.date.accessioned2023-12-19T12:24:06Z-
dc.date.available2023-12-19T12:24:06Z-
dc.date.issued2023-
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/20.500.12177/11596-
dc.description.abstractLa radicalisation et l’extrémisme violent sont des réalités que vivent les populations de la région de l’Est en général et celles du département du Lom et Djerem en particulier. Depuis le début de la décennie 2000, ces exactions ont connu un essor significatif dans le temps et dans l’espace conduisant aujourd’hui à l’établissement d’un climat de méfiance accrue, de crainte et de panique constantes et généralisées autant en zone rurale qu’en zone urbaine. Cette réalité a logiquement fait émerger la question centrale de ce travail qui est celle de savoir : quelles sont les dynamiques de l’extrémisme violent dans le département frontalier du Lom et Djerem ? Pour apporter des réponses à cette préoccupation, nous avons, dans une logique socioconstructiviste, mobilisé la méthode de travail mixte, ce qui a nécessité une collecte minutieuse de données écrites, orales et iconographiques. L’on a pu établir que le développement aisé de la radicalisation et l’extrémisme violent dans cette partie du pays est majoritairement imputable au foyer de tension sans fin qu’est la RCA voisine. En effet, les différentes crises centrafricaines survenues depuis 2003 ont généré des flux incontrôlables de personnes (réfugiés et mercenaires) et du matériel de guerre en terre camerounaise, plantant le décor d’un climat sécuritaire tendu et impropre à l’épanouissement socioéconomique des populations. Depuis lors, il s’en est suivi des vagues incessantes de kidnappings (particulièrement des bergers et agriculteurs) avec demande de rançons, des assassinats ciblés, des cambriolages des domiciles et des commerces, des cas de vol à main armée, une cohabitation antagoniste entre réfugiés et locaux, le trafic des ossements humains et des stupéfiants. Toutefois, on recense des épisodes de violence intercommunautaire entre des groupes ethniques camerounais. Au regard du débordement aisé de l’insécurité générée depuis la RCA en terre camerounaise, il ressort de cette investigation que l’extrémisme violent s’est facilement développé dans le Lom et Djerem en raison d’une faible maîtrise de la frontière majoritairement enclavée et poreuse dont le contrôle continue d’échapper aux autorités camerounaises ; le contexte socioéconomique de la localité n’étant pas moins responsable de cette généralisation de l’insécurité.fr_FR
dc.format.extent176fr_FR
dc.publisherUniversité de Yaoundé Ifr_FR
dc.subjectRadicalisationfr_FR
dc.subjectExtrémisme violentfr_FR
dc.subjectCamerounfr_FR
dc.subjectLom et Djeremfr_FR
dc.titleLa radicalisation et l'extrémisme violent dans la région orientale du Cameroun : Cas du département du Lom et Djerem ,2003-2022.fr_FR
dc.typeThesis-
Collection(s) :Mémoires soutenus

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