Le langage cybernétique : une lecture de Cybernétique et société : l’usage humain des êtres humains de Norbert Wiener

Abstract

Ce travail de recherche porte sur le “langage cybernétique: une lecture de cybernétique et société, l‟usage humain des êtres humains de Norbert Wiener”. Son champ d‟action est celui du vaste mouvement cybernétique et son rapport avec l‟homme. C‟est un travail de 144 pages reparti en trois parties constituées chacune de deux chapitres. Plus précisément, il s‟agit d‟avènement de la machine, son évolution et son impact sur la société post-moderne. Plus clairement, la critique du mouvement cybernétique, l‟enjeu étant de mettre au gout du jour la nécessité de la rationalisation des prouesses scientifiques aussi bien dans leurs créations que dans leurs usages. En référence au problème de la nature des rapports humains-machines dans le but de voir comment la cohabitation entre ces deux entités sera possible et surtout paisible dans une société sous l‟emprise des rapports et des démonstrations de force de l‟IA, l‟aubaine est offerte de se pencher sur les questions suivantes: si nous devons substituer notre langage à celui des machines, que resterait-il de la valeur de l‟être humain ainsi que de la richesse de son langage? Que peut le langage cybernétique et jusqu‟où devons- nous le laisser aller? Serons-nous à la hauteur des machines que nous avons délibérément construite? Quelle est la pertinence de la conception langagière de Norbert Wiener? Pour surmonter cette polémique, le recours à la méthode historico-critique est capital pour rendre compte non seulement de fondement philosophique de la conception comme animal machine mais aussi de la conception wienerienne de la machine et de l‟humain, les problèmes de pertinence de langage cybernétique ainsi que la vivacité de la pensée de Norbert Wiener dans la société actuelle n‟étant pas en reste. Somme toute, la thèse principale est la suivante: les prouesses cybernétiques ont totalement changé la vie de l‟homme et sa manière de concevoir le monde. Seulement la non rationalisation des ambitions cybernétiques pourra renverser la tendance et créer un monde dans lequel l‟homme, perdant son langage, passe de la place de maître jusqu‟à lors incontesté à celle d‟esclave de la machine.