« Problématique de la démocratie chez Karl Raimund Popper. Une analyse de Toute vie est résolution de problèmes (tome 2) »

Abstract

Le sujet de notre travail de recherche est intitulé : « La problématique de la démocratie chez Karl Raimund Popper. Une analyse de Toute vie est résolution de problèmes (tome 2) ». Il s’inscrit dans un vaste mouvement de l’idéologie libérale introduite par Karl Raimund Popper au XXᵉ siècle. C’est un travail de cent vingt-et-une pages, reparti en trois grandes parties. Plus précisément, nous nous sommes intéressés au problème de l’idéal démocratique chez Karl Raimund Popper, qui permet au peuple souverain de destituer les dirigeants incompétents au pouvoir, sans effusion de sang. Popper, à travers son faillibilisme scientifique qu’il transpose en politique, plaide en faveur d’une société apaisée, ainsi que la prise du pouvoir par les dirigeants compétents et légitimes. Le libéralisme politique de Popper est donc une logique d’ouverture ou encore « société ouverte ». Cette « société ouverte » s’oppose à la « société close » que le penseur autrichien considère comme une société magique, tribale et totalitaire. Ainsi, la « société ouverte » de Popper se pose, en s’opposant à toutes sortes de totalitarisme : qu’il soit scientifique, politique ou social. Cependant, de quelle pertinence peut-être la conception poppérienne de la démocratie qui instaure des institutions politiques sans violence ? La démocratie libérale prônée par Popper est-elle humainement possible ? Peut-on véritablement séparer politique et violence ? Quel est l’impact de cette politique libérale sur l’Afrique ? Pour venir à bout de ces préoccupations cruciales, une méthode historico-critique nous a permis de remonter aux fondements épistémologiques de la pensée politique de Karl Popper. Elle nous a permis ensuite de ressortir la solution poppérienne de la démocratie, pour en fin de compte questionner sa pertinence et ses enjeux en Afrique. Au total, pour une société apaisée et non-violente, nous devons faire recours à la démocratie sociale, gage de l’harmonie, de la stabilité et de la paix sociale. Le cas de l’Afrique étant préoccupant, nous suggérons le « kamitisme politique » comme condition sine qua non pour une Afrique postcoloniale libre, prospère et démocratique.