Banque Mondiale et activités de la société civile au Cameroun : 1990-2020

Abstract

Le présent travail analyse les rapports existants entre des organisations et des acteurs internationaux. C’est une thématique qui, dans le champ de la nouvelle histoire a été formulée comme suit : "Banque Mondiale et activités de la société civile au Cameroun : 1990 - 2020". Le choix de cette thématique se justifie par l’apport significatif de la Banque Mondiale au développement du Cameroun à travers des financements et la promotion de la bonne gouvernance. Afin d’apporter une réponse satisfaisante à cette thématique d’actualité, il a fallu prendre en compte une interrogation fondamentale qui s’articule ainsi : quelle est la nature des rapports qui lient la Banque Mondiale à la société civile ? Pour y répondre avons recouru à une démarche méthodologique diachronique et analytique, laquelle a été articulée sur deux axes, à savoir la collecte des sources documentaires à travers différents centres de recherche et les sources orales à travers des entretiens menés sur le terrain. En conséquence, ce travail permet de scruter la naissance, l’évolution et la nécessité d’intervention de la Banque Mondiale dans le construit de la société civile camerounaise. Des lors, des théories à l’instar de l’institutionnalisme néolibéral, le réalisme libéral, et du libéralisme ont été convoquées. Celles- ci qui permettent d’analyser le jeu et les enjeux qui ont court entre la Banque Mondiale et la société civile. Au travers des 4 articulations de ce travail, nous avons présenté l’essor de cette coopération en insistant tout d’abord sur l’historique et les fondements de cette relation, ensuite, sur la cartographie des acteurs de la société civile, troisièmement sur la praxéologie de la Banque Mondiale et des acteurs de la société civile camerounaise, et enfin un inventaire relationnel s’est donc imposé. Au terme de cette démarche analytique, une conclusion s’est dégagée. Que la relation Banque Mondiale et société Civile camerounaise soit nécessaire à la mise en place d’un véritable état de droit au Cameroun.