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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/11629
Titre: École technique d’agriculture de Sangmélima et le développement socio- économique (1984-2019)
Auteur(s): Abessolo, Gaëlle
Directeur(s): Essomba, Philippe Blaise
Mots-clés: École technique d’agriculture
Sangmélima
Développement socio- économique
Date de publication: 2023
Editeur: Université de Yaoundé I
Résumé: Cette étude porte sur "l’École Technique d’Agriculture et le développement économique et sociale de Sangmélima de 1984 à 2019". Il s’agit d’étudier l’École et son apport dans le développement socio-économique de Sangmélima. Des méthodes d’enquêtes et d’exploitations de nombreuses sources documentaires dans les centres d’archives à Sangmélima ont conditionnée l’exploitation, l’analyse et l’interprétation pour aboutir à de petites synthèses. En s’appuyant sur la théorie de développement, l’approche est diachronique. Pour améliorer le secteur agricole, l’Etat camerounais a mis sur pied les ETA en vue d’accroitre la production agricole, réduire la pauvreté et faciliter ainsi l’entreprenariat agropastoral des jeunes. Les petites synthèses proposées dans ce mémoire révèlent que, l’ETA de Sangmélima participe aussi à sa manière au développement économique et social des populations depuis sa création en 1984. Plusieurs innovations ont été introduits, à partir de 2010 à l’ETA. L’École a connu la suspension des Agents Techniques au passage des Techniciens et Techniciens Supérieurs en 2011. Dans le même contexte, en 2019, l’École a aussi connu d’autres innovations dues à la réintroduction des Agents Techniques. Le résultat dans cette évolution confirme la formation d’un nombre important de jeunes filles et garçons en entreprenariat agropastorale venant d’horizon divers, contribuent au dynamisme et à la modernisation des activités agricoles aussi bien dans la production végétale, animale et piscicole. Néanmoins, l’École reste confrontée aux difficultés qui sont liées aux financements, à la vétusté des infrastructures et à l’insertions. D’après le projet d’établissement de Sangmélima, les jeunes représentent pourtant 78% de la population, ce qui représente une main d’oeuvre capable que le système économique ne parvient pas à absorber, et, l’emploi pourtant des jeunes pour le Cameroun est aussi un enjeu majeur de la réduction de la pauvreté. Des dispositions s’imposent en vue de faciliter l’insertion des jeunes en créant des lignes d’appui agricole susceptibles d’offrir des subventions. L’appui des élites locaux pourrait également servir au bon développement de l’École. Enfin, multiplier des moyens de sensibilisation des populations, afin de connaitre les opportunités qu’offrent l’ETA, pour donner aux jeunes les moyens d’accroitre leurs revenus, améliorer leur sécurité alimentaire à travers des entreprises rentables et intégrées dans les filières agropastorales porteuses pour s’offrir d’emplois viables, constituent des souhaits.
Pagination / Nombre de pages: 149 p.
URI/URL: https://hdl.handle.net/20.500.12177/11629
Collection(s) :Mémoires soutenus

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