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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/11630
Titre: Contexte de rétention hospitalière et interactions précoces mère-enfant. Cas de quatre dyades rencontrées à l’Hôpital Gynéco Obstétrique et Pédiatrique de Yaoundé-Ngousso.
Auteur(s): Hongnyo, Jean-Jacques Aziza Antoine
Directeur(s): Ondoua, Julienne Laurine
Mots-clés: Contexte de captivité
Interaction précoce
Maternage
Dyade
Théorie contextuelle
Date de publication: 2023
Editeur: Université de Yaoundé I
Résumé: La recherche menée s’intitule « contexte de rétention hospitalière et interactions précoces mère-enfant. Cas de quatre dyades observées à l’hôpital Gynéco Obstétrique et Pédiatrique de Yaoundé- Ngousso ». Nous sommes partis de nos observations selon lesquelles, après l’accouchement, certaines jeunes filles mères nouvellement accouchées, étaient retenues à l’hôpital pour, n’avoir pas payé leurs factures. Dans cette situation, la mère n’arrive pas à satisfaire naturellement aux besoins multiformes du nouveau-né. L’enjeu de la satisfaction de ces besoins est énorme au niveau du développement de l’enfant. Dans une situation normale, la mère et le nouveau-né interagissent de façon synchronisée or, en situation de rétention hospitalière, cette dynamique interactionnelle n’est pas satisfaite. Nous nous sommes posés la question de savoir quelle peut être l’incidence de cette rétention hospitalière sur la dynamique interactionnelle entre le nouveau-né et sa mère ? Comme réponse prédictive, à cette question, de recherche, nous avons formulé l’hypothèse générale suivante : « Les interactions entre le niveau-né et sa mère dépendent du contexte dans lequel la dyade se trouve ». Après une pré-enquête, nous avons formulé deux hypothèses qui sont les suivantes : HR1 : les comportements et les schèmes de personnalité de l’enfant sont façonnés par l’environnement dans lequel, il évolue. Ce qui entraîne une différence significative dans les interactions précoces entre les dyades en rétention hospitalière et celles en liberté HR2 : l’environnement physique et social influe le processus d’interaction précoces dans la relation mère nouveau-né. Les interactions s’améliorent une fois sortie de l’hôpital. Pour expliciter les faits, nous avons utilisé le contextualisme qui a pour hypothèse de base, qu’il existe un processus d’interaction entre la mère et l’enfant en tant qu’organisme psychobiologique et son environnement. De ce principe de base, nous nous sommes appuyés sur la théorie dialectique de Riegel (1972,1975,1976,1979,) selon laquelle, les événements qui surviennent dans la vie de l’enfant et contribuent à son développement seraient perçus à la lumière de quatre facteurs : la dimension biologique intérieur, psychologique individuelles, sociologique culturelle et physique extérieure. En dehors de Riegel, la théorie historico-culturelle de (Valsiner, 1987) nous a permis de mieux éclairer nos hypothèses. (Valsiner, 1987) estime que l’enfant et ceux qui prennent soins de lui sont engagés dans des processus de négociations constantes qui font intervenir différentes limites dans leurs relations réciproques et aussi dans leurs rapports d’avec l’environnement Comme paradigme de référence, nous nous sommes intéressés au visage impassible de (Cohn & Tronick, 1983). Pour vérifier nos hypothèses, nous avons utilisé tout d’abord l’analyse descriptive puis, l’analyse inférentielle en nous appuyant sur l’échelle de Likert. L’analyse des données s’est faite à l’aide du test t de student. À la suite de l’analyse, il ressort que toutes nos deux hypothèses ont été confirmées. En effet, pour les dyades nous avons des moyennes d’interaction est de 2,09 pour celles en captivité observées à l’hôpital et 2,88 pour celles en liberté observées à l’hôpital. Par ailleurs, nous avons un écart-type de 0,23 pour les dyades en captivité observées à l’hôpital et 0,34 pour les dyades libres à l’hôpital. Nous avons une moyenne de différence de 0,11 et α = 000 donc notre première hypothèse est vérifiée. Pour la deuxième hypothèse la moyenne des interactions à l’intérieur du même groupe c’est-à-dire les dyades en captivité à l’hôpital observées est de 2,09. Tandis que la moyenne de ce même groupe augmente une fois sortie de l’hôpital, la moyenne est de 2,91. La moyenne des différences est de 0,82 pour un écart-type de 0, 12. α = 000 donc inférieur à 0,5 donc la seconde hypothèse est également vérifiée. Suite à ces résultats, nous avons conclu que, le contexte de captivité a une influence néfaste sur la dynamique interactionnelle.
Pagination / Nombre de pages: 162 p.
URI/URL: https://hdl.handle.net/20.500.12177/11630
Collection(s) :Mémoires soutenus

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