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https://hdl.handle.net/20.500.12177/11686
Titre: | Fondement de l’éthique selon Bernard Williams : une approche aporétique |
Auteur(s): | Bella Nomo, Éric Jocelyn |
Directeur(s): | Za'abe, M. Sylvère Janvier |
Mots-clés: | Ethique Théories morales contemporaines Bernard Williams Légitimité |
Date de publication: | 2023 |
Editeur: | Université de Yaoundé I |
Résumé: | Ce travail de recherche intitulé « le fondement de l’éthique selon Bernard Williams : une approche aporétique », est au cœur d’un débat sur l’éthique : celui de la légitimité de l’acte moral et du fondement même de cette légitimité. Si l’attente du monde postmoderne à l’endroit de la pensée éthique est sans précédent, Bernard Williams doute que les idées puissent y répondre. L’idéal éthique de la modernité marque, en effet, les limites mêmes de la philosophie : il est nécessairement général et abstrait ; il légifère indistinctement pour chacun et en toute situation ; rationnel et réfléchi ; il pense la vie au-delà de ses occasions effectives et particulières en des termes explicitement énonçables et communicables à autrui. Bernard Williams nous montre qu’il y a une objectivité possible de l’éthique, fondée sur la vie sociale, enracinée dans les convictions et les pratiques partagées de la communauté à l’intérieur de laquelle chacun trouve les termes de son expérience éthique. La question de Socrate : « comment doit-on vivre ? »1, au commencement de l’éthique, devient aujourd’hui celle de l’individualisme dans un monde que l’individu n’a pas créé et que sa raison ne comprend et ne contrôle pas totalement. L’interrogation de la pensée éthique se déplace d’une réflexion sur ses fondements philosophiques, à une réflexion sur le rapport que l’individu éthique entretient avec la société à laquelle il appartient ; une société qui non seulement fournit la situation dans laquelle il vivra la réponse apportée à la question de Socrate, mais qui en outre l’a instruit dans la culture qui le dispose à donner à la question un type de réponse plutôt qu’un autre. Cette réflexion sur l’éthique est aux antipodes des courants dominants : le fondamentalisme d’Aristote ou de Kant, l’utilitarisme, les théories morales contemporaines. |
Pagination / Nombre de pages: | 158 |
URI/URL: | https://hdl.handle.net/20.500.12177/11686 |
Collection(s) : | Mémoires soutenus |
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