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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/11700
Titre: Traitement médical du syndrome des ovaires micropolykystiques et évaluation de la fertilité spontanée à l’Hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Yaoundé
Auteur(s): Ada, Christian Paulin Yvan
Directeur(s): Noa Ndoua, Claude Cyrille
Mots-clés: Traitement médical
SOMPK
Fertilité
Yaoundé
Date de publication: 2021
Editeur: Université de Yaoundé I
Résumé: Introduction : Le SOMPK est le trouble endocrinien le plus fréquent de la femme en âge de procréer responsable d’une infertilité par anovulation chronique, défini selon le consensus de Rotterdam 2003 comme un ensemble de signes fonctionnels cliniques et para cliniques associant des troubles d’ovulation, l’hyperandrogénie et la présence des ovaires polymicrokystiques à l’échographie. Le traitement du SOMPK est avant tout médical et fait appel à plusieurs protocoles thérapeutiques ; cependant, le pronostic de fertilité chez les patientes atteintes de SOMPK et ayant bénéficié d’un traitement médical n’est pas connu dans notre contexte. L’objectif de notre étude était d’étudier la fertilité spontanée chez les femmes atteintes de SOMPK et ayant bénéficié d’un traitement médical à L’hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Yaoundé Méthodologie : Nous avons mené une étude transversale analytique avec collecte rétrospective des données sur une durée de 08 mois. Etaient incluses dans notre étude les patientes ayant bénéficié d’un traitement médical du SOMPK (soit par un oestroprogestatif, soit par la metformine, soit par un inducteur d’ovulation ou une association tirée des trois précités). Les paramètres étudiés étaient : les caractéristiques sociodémographiques, les différents protocoles thérapeutiques recensés dans notre contexte, le taux de conception, le taux de grossesses menées à terme et le taux de pertes foetales dans un intervalle de 0 et à 24 mois après traitement. L’analyse de données s’est faite à l’aide des logiciels SPSS version .21 et Excel 2016. Les variables quantitatives ont été exprimées en moyenne, le lien entre les variables qualitatives a été évalué à l’aide du test de Chi2 avec une valeur p˂0,05 considérée comme significative. Résultats : Au total 202 patientes ont été incluses ; La moyenne d’âge était de 26,16±5,3ans (17 à 41ans) ; La tranche d’âge la plus représentée était celle de 20 à 30ans (64%). 07 différents protocoles de traitement médical ont été recensés parmi lesquels, 04 monothérapies et 03 bithérapies. La pilule contraceptive orale était le traitement le plus prescrit, la prescription des agonistes et antagonistes de la GnRH ainsi que les inhibiteurs de l’aromatase n’était pas retrouvée. Le taux global de conception était de 36,6% et plus élevé pour les patientes ayant reçu un traitement oestroprogestatif (p=0,001). Le taux global de grossesses menées à terme était de 81,9% et plus important chez les patientes ayant reçu du Citrate de Clomifène (P=0,006). Le taux global de pertes foetales était de 18% et plus important chez les patientes ayant reçu un traitement oestroprogestatif (p-value=0,005). Conclusion : Le syndrome des ovaires micropolykystiques est assez fréquent dans la population des femmes suivies pour infertilité à Yaoundé. Mais la prise en charge médicale de cette pathologie qui reste encore mal connue par les praticiens tarde à se moderniser par l’introduction des inducteurs d’ovulation de nouvelle génération, même si un traitement bien conduit, reposant sur plusieurs protocoles thérapeutiques à savoir des monothérapies et des associations thérapeutiques, a permis d’améliorer la fertilité spontanée des femmes.
Pagination / Nombre de pages: 115
URI/URL: https://hdl.handle.net/20.500.12177/11700
Collection(s) :Thèses soutenues

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