DICAMES logo

Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/11712
Affichage complet
Élément Dublin CoreValeurLangue
dc.contributor.advisorNoa Ndoua, Claude Cyrille-
dc.contributor.authorTchuisse Yamendjeu, Corine-
dc.date.accessioned2024-01-25T10:42:04Z-
dc.date.available2024-01-25T10:42:04Z-
dc.date.issued2023-
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/20.500.12177/11712-
dc.description.abstractIntroduction : L’endométriose se définit comme une maladie caractérisée par la présence d’un tissu endométrial et/ou du stroma en dehors de la cavité ou du myomètre associée à un processus inflammatoire. D’après l’OMS, l’endométriose touche près de 10% des femmes et filles en âge de procréer à l’échelle mondiale, soit 190 millions de personnes et 1,5 à 2,5 millions en France. Une autre étude menée à Douala (Cameroun) mettait en évidence une fréquence de 3,12%. Les options thérapeutiques varient en fonction du phénotype d endométriose et de la présentation clinique. Le traitement chirurgical assez complexe vient généralement en deuxième intention. Cette complexité serait due aux remaniements et distorsions anatomiques causées par les processus inflammatoires et à la fibrose tissulaire. L’utilisation de certains outils fiables et précis d’évaluation des symptômes et de la qualité de vie spécifique de l’endométriose devrait permettre de mieux sélectionner les patientes candidates à une chirurgie, et de mieux évaluer l’efficacité des thérapeutiques. Nous nous sommes donc proposés d’évaluer la prise en charge chirurgicale devant les différents types d’endométriose, ceci sur une période de 5 ans dans deux hôpitaux de référence de la ville de Yaoundé. Objectif : Analyser les aspects chirurgicaux de l’endométriose et évaluer la qualité de vie des patientes opérées de l’endométriose des patientes à l’HGOPY et AFDG. Matériels et méthode : Nous avons mené une étude descriptive transversale avec collecte des données historico-prospective des patientes opérées de l’endométriose à l’HGOPY et à AFDG de 2018 à 2023. Étaient incluse toutes patientes opérées de l’endométriose pendant notre période d’étude. Nous avons consulté les dossiers à la recherche des variables épidémiologiques, cliniques, paracliniques, thérapeutiques et la qualité de vie après chirurgie. Nous avons complété les données relatives à la qualité de vie des patientes via le téléphone après leur accord verbal. Nous avons analysé les données en utilisant le logiciel R version 4.2.3 et R Studio version 2023. L’étude a été approuvée par le comité d’éthique de la FMSB, de l’HGOPY et de AFDG. Résultats : Notre population d’étude était constituée de 50 patientes. Au cours de notre période d’étude, la fréquence de la chirurgie de l’endométriose par voie laparoscopique, était de 5,56% à l’HGOPY ; et celle à AFDG était de 5,38%. Les patientes avaient un âge moyen de 31.1 ± 5.5 ans. La tranche d’âge la plus représentée était celle allant de 30 à 35 ans (34.0%). La plupart des opérées étaient des nullipares 40(80%). Le motif de consultation le plus fréquent était les dysménorrhées dans 96% associée à des dyspareunies à 66%. Les lésions kystiques étaient les lésions typiques superficielles les plus fréquentes chez 9 patientes (26,5%). Les adhérences étaient les lésions superficielles atypiques plus fréquentes retrouvées dans 44 cas (88%). L endométriome est le phénotype le plus fréquent chez 33 patientes soit 66%. Le comblement du cul de sac de Douglas était la lésion profonde la plus représentée 19 (38.0%). La voie d’abord la plus utilisée est la voie laparoscopique. Le drainage du kyste était le plus pratiqué des gestes chez 17 patientes (53,1%). Neuf patientes (56,3%) ont bénéficié de la fulguration. La complication per opératoire était principalement hémorragique dans 3 cas (6%). Le grade III et IV de sévérité était les plus fréquents. On notait une amélioration significative des douleurs à l’EVA avant et après la chirurgie. La moyenne de la qualité de vie avant la chirurgie était de 683,3±163,0 et après chirurgie de 383,8±219,5. Conclusion : L endométriome était le phénotype le plus retrouvé. La voie d’abord la plus utilisée est la voie laparoscopique. La kystectomie, la fulguration, l’adhésiolyse étaient les gestes les plus pratiqués. La complication per opératoire était principalement hémorragique nécessitant des transfusions sanguines. Les grades II et III de sévérité de l’endométriose selon la rASRM étaient les plus fréquents. La qualité de vie est nettement améliorée après la chirurgie chez la majorité des patientes.fr_FR
dc.format.extent179fr_FR
dc.publisherUniversité de Yaoundé Ifr_FR
dc.subjectEndométriosefr_FR
dc.subjectChirurgiefr_FR
dc.subjectQualité de viefr_FR
dc.subjectCamerounfr_FR
dc.titleAspects chirurgicaux et qualité de vie des patientes opérées d’endométriose pelvienne dans deux hôpitaux de la ville de Yaoundéfr_FR
dc.typeThesis-
Collection(s) :Mémoires soutenus

Fichier(s) constituant ce document :
Fichier Description TailleFormat 
FMSB_Mem_BC_24_0007.Pdf4.64 MBAdobe PDFMiniature
Voir/Ouvrir


Tous les documents du DICAMES sont protégés par copyright, avec tous droits réservés.