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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/11714
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dc.contributor.advisorKoki, Godefroy-
dc.contributor.advisorAboubakar, Hassan-
dc.contributor.advisorNyouma, Paulette Jasmine-
dc.contributor.authorDoffio, Darman Kevin-
dc.date.accessioned2024-02-02T08:41:44Z-
dc.date.available2024-02-02T08:41:44Z-
dc.date.issued2023-06-21-
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/20.500.12177/11714-
dc.description.abstractIntroduction: la cataracte est une opacification partielle ou totale du cristallin, responsable de la baisse de la vision. Elle constitue dans le monde la première cause de cécité et de déficience visuelle chez les adultes âgés de plus de 50 ans. En Afrique, 35 % des adultes de plus de 50 ans sont aveugles à cause de de la cataracte. Les données épidémiologiques et cliniques de la cataracte en milieu urbain camerounais sont rares et celles existantes, datent de plus de 5ans. Leur ancienneté nous donne l’opportunité de déterminer les aspects épidémiologiques et cliniques actualisés de la cataracte en milieu hospitalier à Douala. Matériels et méthodes : il s’agissait d’une étude transversale descriptive avec collecte des données rétrospectives de 6ans menée dans quatre hôpitaux de la ville de Douala, sur une période de 05 mois. Nous avons retenu les dossiers complets des patients ayant consulté, chez qui le diagnostic de cataracte était posé. Les données sociodémographiques et cliniques ont été recueillies et analysées avec le Logiciel SPSS (Statistical Package for Social Sciences) version 23. Résultats : au total nous avons colligé 702 sur 95093 dossiers des patients, 1147 yeux étaient diagnostiqués de cataracte, et la fréquence hospitalière était de 0,74%. La moyenne d’âge était de 63,83 ± 17,05 ans. Il y’avait une prédominance féminine (52,3% ; sex-ratio 0,91). Les patients travaillant dans le secteur informel étaient les plus concernés (51,3%). La baisse de l'acuité visuelle était le motif de consultation le plus fréquent (83,9%). L’acuité visuelle sans correction inferieure a 1/20e était dominante (33,5%). La principale comorbidité était l’hypertension artérielle (25,6%) suivie du diabète (19,1 %). Les antécédents ophtalmologiques étaient dominés par les amétropies (78%), suivies des traumatismes oculaires antérieurs (19,1%) et du glaucome (14,4%). La cataracte était bilatérale dans 63,4% des cas, unilatérale dans 36,6 % des cas. La cataracte sous capsulaire postérieure était la plus fréquente (40%), suivie de la cortico-nucléaire (24,8%) et de la corticale (18,4%). Sur le plan étiologique, la cataracte sénile était prédominante (68,3%), suivie des formes secondaires a des pathologies oculaires (12%) et de la forme traumatique (8,5%). Les cataractes partielles dominaient (82,5%). Selon la 11e classification internationale des maladies, les déficiences visuelles modérées et sévères des yeux atteints représentaient 30,9 % de cas, et la cécité 5 % des cas. Conclusion : la cataracte constitue un problème majeur de santé publique. Sa fréquence hospitalière est relativement faible mais le taux de déficience visuelle lié à celle-ci est important dans notre contexte. Une enquête à l’échelle nationale pourrait préciser l’ampleur du problème dans la population générale.fr_FR
dc.format.extent132fr_FR
dc.publisherUniversité de Yaoundé Ifr_FR
dc.subjectCataractefr_FR
dc.subjectCliniquefr_FR
dc.subjectAspects épidémiologiquesfr_FR
dc.subjectDoualafr_FR
dc.titleAspects épidémiologiques et cliniques de la cataracte en milieu hospitalier à Doualafr_FR
dc.typeThesis-
Collection(s) :Thèses soutenues

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