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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/11781
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dc.contributor.advisorSoro, Dogniméton-
dc.contributor.authorKoffi, Antoine-
dc.date.accessioned2024-05-29T19:42:57Z-
dc.date.available2024-05-29T19:42:57Z-
dc.date.issued2023-07-29-
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/20.500.12177/11781-
dc.description.abstractPour étendre l'hévéaculture à des zones dites marginales, une étude de caractérisation au plan pédologique et agronomique des départements de Man, Toumodi et Prikro a été entreprise. Elle a été conduite, à travers une enquête diagnostique, la création et le suivi de plantations immatures, le suivi et la collecte de données agrophysiologiques de plantations matures. Cette étude a révélé l’engouement certain des populations pour l’hévéaculture avec plus de 900 plantations établies sur plus de 3000 ha. Sur le plan pédologique, il a été noté que les sols décrits à partir des profils pédologiques ont des aptitudes différentes. Les sols de Man et Prikro ont été de la classe des Ferralsols contrairement à ceux de Toumodi qui ont été des Cambisols. L’étude morphopédologique des sols a permis d’identifié quatre contraintes morphologiques à l’hévéaculture : i) l’induration à moins de 100 cm de profondeur, ii) le taux d’éléments grossiers supérieur à 50 % en haut de versant, iii) la texture sableuse et iv) l’hydromorphie au bas de versant. Les sols favorables à l’hévéa ont été observés sur les positions inférieures de mi-versant et de bas versant, exondés et non sableux. L’étude cartographique des sols a montré qu’à Man 18,4 % des sols sont d’aptitude culturale bonne à l’hévéaculture soit 38493 ha et ont principalement été localisés au sud-ouest, centre et centre-est. A Toumodi, 79299 ha soit 29,5 % de la localité ont présenté des aptitudes culturales bonnes à la culture de l’hévéa. Ils ont été répartis sur tout le territoire mais beaucoup plus condensés au sud, au centre et au nord. A Prikro, les sols dites à aptitude bonne ont concerné 46,9 % de la superficie totale soit 126657 ha et sont répartis sur toute l’étendue du territoire. La capacité de stockage de l’eau (CSE) a été significativement influencée par le site et la période d’observation, quelle que soit la partie de la zone d’étude. La réserve en eau des sols a été plus importante à Man et Prikro qu’à Toumodi. Les plants se sont mieux développés sur des sols à textures argileuses avec une bonne profondeur. Ainsi, les productions de Man et Prikro ont été les plus importantes avec respectivement 2300 et 1834 kg.ha-1an-1. Globalement, les plantations se sont bien établies avec un comportement agrophysiologique satisfaisant malgré un écart surmontable par rapport à celui des régions traditionnelles de culture. Dans les conditions pédoclimatiques actuelles, l’extension de l’hévéaculture pourrait se faire avec des clones résistants à la sécheresse. Ces clones devraient être associés, soit aux légumineuses arborées, soit aux bananiers, pour réduire leur taux de mortalité en période sèche.fr_FR
dc.format.extent169fr_FR
dc.publisherUniversité Jean Lorougnon Guédéfr_FR
dc.subjectCaractérisation agro-pédologique, sol, extension, hévéaculture, zone marginale, Côte d’Ivoire.fr_FR
dc.titleCaractérisation agro-pédologique et cartographie de l’aptitude culturale des sols de nouvelles zones de production hévéicole en Côte d’Ivoire : cas des départements de Man, Toumodi et Prikro.fr_FR
dc.typeThesis-
Collection(s) :Thèses soutenues

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