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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/11817
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dc.contributor.advisorKoufan Menkené, Jean-
dc.contributor.authorNgo Boumtje, Odile Yolande-
dc.date.accessioned2024-06-24T13:54:14Z-
dc.date.available2024-06-24T13:54:14Z-
dc.date.issued2022-
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/20.500.12177/11817-
dc.description.abstractL’idée des relations diplomatiques apparait en 1649 avec le traité de Vienne, et depuis lors, elle s’est infiltrée dans l’évolution de la marche du monde. Aussi bien par les relations bilatérales, trilatérales ou multilatérales ; par la coopération nord-nord, nord-sud et plus récemment sud-sud dans un contexte de mondialisation, les relations entre les États n’ont cessé de croître. Elles touchent tous les pays et englobent une multitude de domaines. Le Cameroun, le Gabon et l’Afrique du Sud n’en sont pas exempts. Pendant l’apartheid, l’Afrique du Sud a enduré un ensemble de sanctions mises en place à partir des années 1960 par l’Organisation des Nations Unies (ONU) et l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA). Mais elles n’ont pas totalement réussi à affecter le dynamisme d’une économie forte de nombreux atouts1. Après cette période d’autarcie, le pays a reconverti son appareil productif et s’est arrimé à la libéralisation des échanges pour s’intégrer dans l’économie mondiale. De plus, il est parvenu à tirer profit du nouveau contexte économique2, en se lançant à la conquête des marchés mondiaux. Désormais, il se positionne comme un pays émergent et une puissance importante sur le continent africain. À sa sortie des décennies d’isolation internationale, l’engagement de l’Afrique du Sud pour son développement et celui du continent est devenu une raison d’État dans la promotion de sa politique étrangère. Devant le développement des clivages nord-sud, la disparition progressive des frontières au profit de l’internationalisation des échanges, la Nouvelle Afrique du Sud (NAS) a choisi d’être la voix du continent au sein des grandes instances continentales et internationales. Ceci justifie son option pour une politique étrangère panafricaine, synonyme de renaissance africaine, laquelle sous-entend que l’Afrique devrait être à même de pourvoir à son propre développement. C’est conformément à cette politique que la NAS a entrepris d’établir des contacts avec les États d’Afrique et du reste du sud, dans le but de stimuler un nouvel esprit d’amitié et de coopération. Thabo Mbeki l’énonce en ces termes en 1997 : " Nous souhaitons établir des liens étroits avec les pays du Sud, que ce soit en Afrique, en Asie et, dans une certaine mesure, en Amérique du sud "3. Ces propos justifient le choix du Cameroun et du Gabon comme objet d’étude. Par ailleurs, cette idée panafricaine trouve sa justification dans le fait que, contrairement aux coopérations classiques sanctionnées par un schéma de dépendance, celles qui voient le jour entre les pays du Sud sont qualifiées de bénéfiques, ou à avantages mutuels. Voilà certainement la raison pour laquelle il faut déterminer le cadre autour duquel elles se déploient, les motivations qui animent les divers acteurs, les attentes et les buts, et enfin, en définir les perspectives. L’Afrique du Sud s’étend sur une superficie de 1.219.912 km² pour une démographie de 56.521.948 habitants4. Il possède un niveau industriel assez supérieur, et est tributaire d’énormes richesses naturelles. Cependant, il a encore besoin des ressources pétrolières et forestières pour alimenter ses unités industrielles, car il souffre d’un énorme déficit énergétique5. Le Cameroun et le Gabon, par contre, sont moins grands : 475.442 km² pour le premier et 267.667 km² pour le second, avec des populations réduites : respectivement 25.640.965 d’habitants6 et 2,12 millions d’habitants7. Leur taux d’industrialisation demeure faible. Ils regorgent pourtant de diverses richesses naturelles en partie inexploitées8, lesquelles font d’eux de mini-eldorados à même de fournir à l’Afrique du Sud le potentiel énergétique dont elle a besoin pour son fonctionnement industriel. En retour, ils attendent de cette dernière le partage des capacités technologiques dont elle est tributaire, afin d’asseoir à grande échelle leur développement. Ce postulat justifie l’institution des relations de coopération entre les trois États. Par ailleurs, il existe entre eux des relations diplomatiques asymétriques à caractère global dans le cadre de l’OUA d’abord, de l’UA ensuite, lesquelles pourraient favoriser un certain rapprochement informel. In fine, la recherche porte sur une coopération à géométries variables caractérisée par des enjeux historiques, sociaux, économiques et politiques. Le Cameroun et le Gabon sont considérés dans le cadre de cette étude comme États de l’Afrique centrale, en tant que zone géographique dans le cadre bilatéral et non dans le cadre de la Communauté économique, et l’Afrique du Sud représente pour eux un pôle de développement économique et stratégique.fr_FR
dc.format.extent463fr_FR
dc.publisherUniversité de Yaoundé Ifr_FR
dc.subjectCoopérationfr_FR
dc.subjectCoopération sud-sudfr_FR
dc.subjectCoopération bilatéralefr_FR
dc.subjectBilatéralismefr_FR
dc.subjectApproche comparative.fr_FR
dc.titleLes relations bilatérales entre les Etats de l'Afrique Centrale et la République Sud-Africaine , de 1960 à 2016: Cas du Cameroun et du Gabon, une approche historique comparativefr_FR
dc.typeThesis-
Collection(s) :Thèses soutenues

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