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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/11860
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dc.contributor.advisorGonsu Kamga, Hortense-
dc.contributor.advisorRiwom Essama, Sara-
dc.contributor.authorMohamadou Mansour-
dc.date.accessioned2024-06-26T10:59:00Z-
dc.date.available2024-06-26T10:59:00Z-
dc.date.issued2023-
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/20.500.12177/11860-
dc.description.abstractStaphylococcus aureus (S. aureus) est une bactérie Gram positif, appartenant à la grande famille de Micrococcaceae. Les souches résistantes aux antibiotiques sont de plus en plus enregistrées. Notre étude avait pour objectif général d’étudier le profil de résistance et les caractères génotypiques des isolats de Staphylococcus aureus dans les Régions de l’Adamaoua et de l’Extrême-Nord. Les échantillons ont été collectés chez les patients reçus dans les laboratoires des Hôpitaux. Après culture, un Gram de contrôle et les tests biochimiques d’identification ont été effectués suivis de l’antibiogramme. Les analyses moléculaires ont été réalisées sur les souches de S. aureus résistantes à la méticilline (SARM) ainsi que la détermination phylogénétique. Après l’identification biochimique et les analyses moléculaires, 92/202 (45,5 %) des souches étaient effectivement de SARM. Les isolats des SARM obtenus présentaient une résistance élevée à la pénicilline (90,2%), suivie par le cotrimoxazole (85,9%), la tétracycline (70,7%). Alors que la rifampicine, l'acide fusidique et la minocycline présentaient une sensibilité élevée respectivement à 90,2%, 75,0% et 64,1%. La détection par PCR multiplex des gènes mecA et Luk S/F PVL a révélé que 97,8 % des isolats étaient porteurs du gène de résistance mecA. Le dépistage des toxines Luk S/F PVL a indiqué que 53,3% étaient porteurs du gène de virulence luk S/F PVL. Le typage SCCmec a montré que le type IV était le plus répandu (29,3%), suivi du type I (23,9%). L’analyse de l’identité phylogénétique et la comparaison des séquences avec la souche de référence (ATCC 21600) ont montré que deux isolats de l’Adamaoua présentent 06 catégories de substitutions en 17 positions. La classification du SARM acquis à l'hôpital (SARM-HA) et du SARM communautaire (SARM-CA) a montré que le SARM-CA était le plus répandu avec 52,1%. La recherche des comorbidités a montré que 9,8 % des patients étaient diabètiques et 8,7 % séropositifs pour le VIH. Il ressort que les deux facteurs de comorbidité augmentent le risque d’apparition des cas de résistance. Il ressort de cette étude que les souches multirésistantes de S. aureus circulent dans le septentrion du Cameroun. L’utilisation de lincosamines et macrolides pour le traitement des infections à S. aureus s’impose en absence d’un antibiogramme ; ainsi que l’hygiène hospitalière, la limitation des visites à l’hôpital, un suivi particulier du traitement chez les personnes vivant avec les comorbidités s’impose ainsi que l’interdiction de la vente des antibiotiques sans une prescription médicale au préalable.fr_FR
dc.format.extent187 p.fr_FR
dc.publisherUniversité de Yaoundé Ifr_FR
dc.subjectStaphylococcus aureusfr_FR
dc.subjectMultirésistantfr_FR
dc.subjectMéticillinefr_FR
dc.subjectmecA .fr_FR
dc.subjectPVLfr_FR
dc.titleEtude de l’antibiorésistance, facteurs de risque associés et caractérisation moléculaire des souches de Staphylococcus aureus dans les régions de l’Adamaoua et de l’Extrême- Nord du Camerounfr_FR
dc.typeThesis-
Collection(s) :Thèses soutenues

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