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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/11893
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Élément Dublin CoreValeurLangue
dc.contributor.advisorTchuem Tchuente, Louis-Albert-
dc.contributor.advisorDzeufiet Djomeni, Paul Désiré-
dc.contributor.authorKenfack, Christian Mérimé-
dc.date.accessioned2024-06-27T13:27:59Z-
dc.date.available2024-06-27T13:27:59Z-
dc.date.issued2023-
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/20.500.12177/11893-
dc.description.abstractLa schistosomiase est une affection parasitaire causée par des vers adultes appelés schistosomes. Le praziquantel (PZQ) est le médicament antibilharzien de choix. Cependant, son utilisation intensive pourrait conduire au développement de la résistance par certaines souches de schistosomes ; d’où la nécessité de rechercher de nouvelles molécules alternatives et/ou complémentaires au PZQ. L’objectif de cette étude était d’évaluer les activités schistosomicide, antioxydante et antiinflammatoire de l’extrait aqueux des feuilles de Clerodendrum umbellatum Poir. (Lamiaceae) et de ses fractions chez la souris BALB/c infestée à Schistosoma mansoni. La première partie de cette étude portait sur l’évaluation de l’activité schistosomicide in vitro de l’extrait aqueux (EA) et de ses fractions. Pour ce faire, l’EA aux concentrations de 125, 250, 500, 1000, 2000 et de 4000 µg/mL, ainsi que ses fractions au n-hexane, à l’acétate d’éthyle, au méthanol et le résidu aqueux aux concentrations de 62,5 , 125 , 250 , 500 , 1000 et de 2000 µg/mL ont été testés pendant 48h sur des vers adultes de S. mansoni. Cinq vers mâles et cinq vers femelles étaient placés dans des puits contenant du milieu de culture ‘’Glasgow Minimum Essential Medium’’ (GMEM) renfermant les différentes substances à tester. Les paramètres évalués étaient la mortalité des vers et la réduction de l’activité motrice des vers survivants. La cytotoxicité de l’EA et de la fraction méthanolique (FM) a été évaluée sur des cellules hépatiques de mélanomes de souris C57/L. L’étude phytochimique de l’extrait et de ses fractions a été réalisée. Compte tenu des résultats de l’étude in vitro, des essais in vivo ont été réalisés avec l’EA et sa FM. Ainsi, des souris BALB/c infestées chacune à 50 cercaires de S. mansoni ont reçu quotidiennement par voie orale, à partir du 36ème jour post-infestation, l’EA ou la FM pendant 28 jours aux doses de 100, 200 et de 400 mg/kg. Les souris du groupe témoins positifs ont reçu le PZQ à la dose de 100 mg/kg/jour pendant 5 jours suivi de l’eau distillée jusqu’au 28ème jour. Les souris ont été sacrifiées au 65ème jour post-infestation. Le poids corporel, les poids relatifs du foie et de la rate, ainsi que la charge parasitaire et les charges ovulaires fécale, hépatique, intestinale ont été déterminés pour évaluer l’activité schistosomicide. Pour évaluer l’atteinte de la fonction hépatique, les activités des transaminases et de la phosphatase alcaline, ainsi que les concentrations de la bilirubine totale et des protéines totales ont été évaluées. Le potentiel antiinflammatoire de l’EA et de sa FM a été évalué en déterminant le nombre et le volume des granulomes bilharziens hépatiques. La capacité antioxydante a été déterminée par la mesure des concentrations du malondialdéhyde (MDA) et du glutathion réduit (GSH), ainsi que de l’activité de la catalase (CAT). Afin de déterminer le profil de toxicité de C. umbellatum, nous avons évalué la toxicité aiguë de l’extrait aqueux à la dose de 2000 mg/kg ainsi que sa toxicité à doses répétées de 28 jours aux doses de 200, 400 et de 800 mg/kg. Après le sacrifice, les paramètres hématologiques, biochimiques et histopathologiques ont été examinés. Les résultats de cette étude ont montré que in vitro, l’EA et ses fractions ont causé la mort des vers avec un taux de mortalité variant de 33,52 à 100 %. La concentration létale 50 (CL50) de l’EA était de 805,21 µg/mL. La CL50 la plus faible, 343,1 µg/mL était celle de la FM. Par conséquent, cette fraction était plus active. Quant à l’activité motrice, l’EA et ses fractions ont entrainé une réduction de la motilité des vers ; avec des taux de réduction allant de 17,08 % à 100 %. Concernant la cytotoxicité, avec une concentration inhibitrice 50 (CI50) de 876,88 µg/mL, la FM était moins cytotoxique que l’EA dont la CI50 était de 410,82 µg/mL. In vivo, l’EA et la FM ont entrainé une réduction significative de la charge parasitaire à toutes les doses. Chez les animaux traités à FM400, la réduction était de 96,94 %, valeur supérieure à celle du groupe traité au PZQ qui était de 86,71%. Les charges ovulaires fécale, hépatique et intestinale étaient significativement réduites après le traitement à l’EA ou à sa FM. Une réduction significative de l’hépatosplénomégalie a été enregistrée après les deux traitements. Concernant la fonction hépatique, il a été enregistré une réduction significative de l’activité de l’ALAT (p<0,001) à toutes les doses. La réduction de l’activité de l’ASAT était significative uniquement chez les animaux traités à l’EA (p<0,001), tandis que l’augmentation de la concentration des protéines totales était significative uniquement chez les animaux traités à la FM (p<0,001). Le potentiel antiinflammatoire des deux substances s’est manifesté par une réduction significative du nombre et du volume des granulomes bilharziens hépatiques. Ces réductions ont été confirmées par l’analyse des coupes histologiques de foie qui a mis en évidence une réduction du nombre de granulomes bilharziens et du dépôt des fibres de collagène dans le foie. Concernant le stress oxydant lié à l’infection à S. mansoni, l’administration de l’EA ou de sa FM a empêché de façon significative l’élévation de la concentration du MDA (p<0,001). Les deux traitements ont augmenté significativement l’activité de la CAT et la concentration du GSH à EA100 (p<0,05) et à toutes les doses pour la FM. Quant au profil de toxicité, à la dose de 2000 mg/kg, l’EA n’a provoqué aucune mortalité, ce qui a permis de le classer dans la catégorie des plantes relativement non toxiques. En administration répétée de 28 jours, l’EA n’a causé aucune mortalité, n’a pas impacté le poids relatif des organes vitaux, n’a pas interféré avec le système hématopoïétique et n’a pas eu un impact considérable sur le foie. Les atteintes hépatiques et rénales enregistrées étaient réversibles après l’arrêt de l’administration de l’extrait. Cette étude a montré que l’EA et sa FM possèdent des activités schistosomicide, hépatoprotectrice, antioxydante et antiinflammatoire contre l’infection à Schistosoma mansoni. Ces activités sont probablement liées aux composés bioactifs identifiés durant l’étude phytochimique qualitative, notamment les alcaloïdes, les flavonoïdes, les phénols, les saponines, les tanins et les terpenoïdes. Bien que l’EA et sa FM aient présenté des activités pharmacologiques assez proches, nous pouvons considérer l’extrait aqueux à la dose de 100 mg/kg comme étant plus efficace.fr_FR
dc.format.extent163fr_FR
dc.publisherUniversité de Yaoundé 1fr_FR
dc.subjectClerodendrum umbellatumfr_FR
dc.subjectSchistosoma mansonifr_FR
dc.subjectInflammationfr_FR
dc.subjectFonction hépatiquefr_FR
dc.subjectStress oxydantfr_FR
dc.subjectToxicité.fr_FR
dc.titleEffets de l’extrait aqueux des feuilles de Clerodendrum umbellatum Poir. (Lamiaceae) et de ses fractions sur l’hépatopathie induite par l’infection à Schistosoma mansoni chez la souris BALB/cfr_FR
dc.typeThesis-
Collection(s) :Thèses soutenues

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