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https://hdl.handle.net/20.500.12177/12579
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Élément Dublin Core | Valeur | Langue |
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dc.contributor.advisor | Nguimfack, Léonard | - |
dc.contributor.author | Larbarim, Azaria | - |
dc.date.accessioned | 2024-12-30T11:00:32Z | - |
dc.date.available | 2024-12-30T11:00:32Z | - |
dc.date.issued | 2024 | - |
dc.identifier.uri | https://hdl.handle.net/20.500.12177/12579 | - |
dc.description.abstract | Cette étude s’institule : ‘‘les signifiants culturels dans le travail psychique de l'angoisse chez le patient épileptique pris en soins en tradithérapie au Tchad’’. On constate qu’au Tchad, lorsqu’une personne fait une crise d’épilepsie, on l’abandonne seule jusqu’à ce qu’elle retrouve son état de calme. L’épilepsie est un problème majeur de santé publique au Tchad. Elle est conçue comme un phénomène social, c’est-à-dire un "mal être" dans la culture tchadienne, une maladie contagieuse ou surnaturelle, le mauvais oeil, l’effet du maraboutage, la sorcellerie, une malédiction venant d’un proche ou un être divin. En cas de crise, le recours à la tradithérapie est la solution la plus envisagée comme soin d’urgence. Sow (1977) rappelle qu’en Afrique Noire, aucune maladie ne peut avoir un sens en dehors du contexte socioculturel où elle se développe ; par ailleurs, les attitudes et les prises en charge sont toujours en lien avec ce sens. Penser aux signifiants culturels, renvoie à les réexaminer pour ne retenir d’eux que ce qui est structurant et étayant, voire aidant. La prise en compte de la culture dans la compréhension des phénomènes est davantage fondamentale pour ressortir le lien psychoculturel ayant valeur de mentalisation au sens du vaste réseau de symboles crée par la société africaine (Nguimfack, 2021, p.129). Ainsi, la société tchadienne trouve d’explication à cette maladie en s’appuyant sur ses valeurs culturelles, ses moeurs, etc. Dans cette société, les personnes atteintes d’épilepsie se représentent leur souffrance en lien avec les mythes, les croyances et les comportements critiques face à l’épilepsie. L’ensemble de ces éléments socioculturels constituent la réalité externe (signifiants culturels) qui définit le patient épileptique pris en soins en tradithérapie au Tchad. Debray (1991, p.42) se confère à cette réalité externe, et souligne que le travail d’élaboration psychique ne porte pas seulement sur les conflits intrapsychiques mais également sur les conflits interpersonnels ; et que la mentalisation est la capacité qu'a le patient épileptique de tolérer, voire de traiter ou même de négocier l'angoisse et les conflits interpersonnels ou intrapsychiques. Or, Marty (1991) pense que la qualité de la mentalisation dépend de la richesse du préconscient qui est variable selon les individus du fait à la fois de facteurs congénitaux et d'avatars du maternage et que les individus les plus à risque de désorganisation somatique sont ceux qui ont des lacunes quantitatives par exemple faible épaisseur du préconscient et /ou qualitatives par exemple le patient épileptique a une faible possibilité de liaison entre les affects et les représentations au niveau intrapsychique de leur organisation préconsciente, (pp.30-31). Cependant, notre objectif est de comprendre le rôle des signifiants culturels dans le travail d'élaboration psychique de l'angoisse chez le patient épileptique pris en soins en tradithérapie au Tchad. La méthode choisie pour aboutir à cet objectif est l'étude de cas. Les données ont été collectées grace à l’inventaire de Beck pour anxiété et le guide d’entretien auprès des trois patients épileptiques (Monsieur A, Madame G et Monsieur I). Ces données ont été analysées et interprétées par les grilles d’outils qui ont permis leur collecte. Après analyse et interprétation, les résultats obtenus ont montré que les éléments en rapport avec les croyances, les conduites socioculturelles et les pratiques culturelles sont présents dans leurs discours ce qui favorisent le travail d’élaboration psychique de l’angoisse chez les patients épileptiques pris en soins en tradithérapie au Tchad. Les scores obtenus de l’échelle (M.A : 25/63, M.G :35/63 et M.I : 39/63) ont permis de confirmer que les patients épileptiques pris en soins en tradithérapie au Tchad sont angoissés. | fr_FR |
dc.format.extent | 149 p. | fr_FR |
dc.publisher | Université de Yaoundé I | fr_FR |
dc.subject | Signifiants culturels | fr_FR |
dc.subject | Travail psychique | fr_FR |
dc.subject | Angoisse | fr_FR |
dc.subject | Patient épileptique | fr_FR |
dc.subject | Tradithérapie | fr_FR |
dc.subject | Tchad | fr_FR |
dc.title | Les signifiants culturels dans le travail psychique de l'angoisse chez le patient épileptique pris en soins en tradithérapie au Tchad | fr_FR |
dc.type | Thesis | - |
Collection(s) : | Mémoires soutenus |
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