Language policy and sustainable development goals in Cameroon: an appraisal of current linguistic practices

Abstract

Dans ces travaux de recherche, le chercheur avait pour but de savoir dans quelle mesure le niveau actuel de pratique de la langue anglaise dans l‟espace formel au Cameroun pourrait favoriser le développement durable (DD) dans le pays. Ce fut alors son intention de rassembler les positions de l‟administration centrale, de l‟administration locale, du domaine de l‟éducation et des medias afin de vérifier si l‟état actuel, l‟attitude et la pratique de la langue anglaise au Cameroun a potentiellement équipé les camerounais avec les talents leur permettant d‟interagir, de s‟intégrer globalement et/ou s‟exposer aux opportunités [inter]nationales. Les données analysées dans ces travaux étaient faites de deux cents (200) copies de questionnaire, vingt-deux (22) fiches d‟entretien (avec autorités municipales et journalistes) et neuf (9) fiches d‟observation. La Méthode des Statistiques Descriptives (MSD) fut celle utilisée pour répondre aux questions de recherche et pour vérifier les hypothèses. L‟application de cette méthode impliquait alors la qualification (description) et la quantification des dites données. En plus de la méthode manuelle, les analyses furent facilitées grâce à Sciences Humaines Numériques (SHN) Google, outil collection et quantification de données. Ces données ont furent analysées pour vérifier les outils et l‟impact de la gouvernance du cadre linguistique comme dictée par la Théorie de la Gouvernementaliste (TG), cadre d‟analyse adopté dans ces travaux de recherche. Cette théorie fut utilisée dans ce contexte pour vérifier l‟effectivité et la suffisance des outils actuels et des pratiques de la langue anglaise au Cameroun, ainsi que le rôle joué par ces derniers dans l‟aboutissement des Objectifs du Développement Durable (ODD). Il a été établi à la fin des analyses que les actuelles politiques linguistiques adoptées afin d‟institutionnaliser la langue anglaise sont inadéquates et improductives, et que l‟actuelle pratique de la langue anglaise dans tous les domaines officiels au Cameroun est ineffective. Sachant que la langue anglaise est la langue de communication de coopérations internationales (dans les domaines de l‟éducation, de la politique, du commerce, et même des medias) et, par-dessus tout, la langue par défaut de la science moderne et de la technologie, il a été observé que la pratique ineffective et/ou la marginalisation de celle-ci au Cameroun entrave le développement national dans le sens où les camerounais sont éloignés des opportunités de développement [inter]nationales (entre autres bourses, formations, emplois, partenariats et programmes de financement); pire encore, ces citoyens sont privés des connaissances et opportunités-tant scientifiques que technologiques-qui sont, pour la plupart, en anglais. Les résultats des analyses ont été présentés sous formes de tableaux et graphiques. Tout en reconnaissant la langue anglaise comme outil de paix [inter]national, comme outil d‟éducation, comme outil de coopération; il a été recommandé aux autorités de mettre en place des instruments politiques pratiques et adéquats pouvant stimuler la pratique de la langue anglaise au Cameroun, afin de répondre aux besoins développementaux des camerounais et à ceux de leurs communautés.