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https://hdl.handle.net/20.500.12177/13012| Titre: | Efficacité managériale des éleveurs de bovins en Côte d’ivoire : le cas des départements de Toumodi et de Korhogo |
| Auteur(s): | Youan Bi, Trazié Bertrand Athanase |
| Directeur(s): | N’gbo, Aké G.M. Lehmann, Bernard |
| Mots-clés: | Efficacité Elevage Tobit DEA |
| Date de publication: | jui-2008 |
| Editeur: | Université de Cocody |
| Résumé: | L’élevage en Côte d’Ivoire est une activité caractérisée par un mode traditionnel de production et faiblement intégrée au marché. Cette production ne satisfait pas les besoins nationaux et, du fait de sa mauvaise performance, elle ne permet pas d’affronter la concurrence extérieure. Afin de mieux comprendre les déterminants de la performance de ce système en vue d’aider à la prise de décision pour améliorer sa performance, cette étude est menée. Elle a pour objectif de déterminer et de comparer les différents systèmes d’élevage bovin en termes d’efficacité managériale en Côte d’Ivoire. L’étude est conduite dans les départements de Korhogo et de Toumodi. 154 élevages bovins ont été impliqués. D’abord, une classification des élevages a été faite selon des critères de management, de la taille du cheptel et des caractéristiques individuelles des éleveurs. Ensuite, dans l’objectif de mesurer la performance des éleveurs, nous avons suivi la démarche à quatre étapes de Fried et al. (1999). Cela consiste, dans la première étape, à utiliser la méthode de l’analyse par l’enveloppement des données pour déterminer le niveau d’efficacité des éleveurs. Dans la seconde étape, Nous avons appliqué le modèle de Tobit aux “écarts ou gaspillages” issus du calcul de la DEA initiale, pour régresser les niveaux de performance de la première étape contre un ensemble de variables environnementales. Cela a permis d’évaluer l’influence des variables environnementales sur les inputs. Ainsi, des ajustements des inputs ont été réalisés. Enfin, une DEA finale a été appliquée à ces nouvelles données. Le résultat de la classification nous révèle quatre classes d’élevages : • la classe des transhumants : elle est composée des éleveurs venant du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Le but de leur séjour en Côte d’Ivoire est d’engraisser les bêtes et les vendre. Ne disposant pas de données nécessaires et suffisantes pour une analyse plus détaillée, nous avons exclu les éleveurs de cette classe de la base qui a servi aux calculs d’efficacité. Ces éleveurs représentent 6,10% de l’effectif des éleveurs de notre base ; • la classe des éleveurs à temps partiel. Ces éleveurs visitent rarement leur exploitation et délèguent une partie de leur pouvoir à un gérant pour la gestion des affaires courantes. Elle semble être un nouveau système et ne concerne qu’un nombre faible d’éleveurs. Elle représente 18,36% des éleveurs enquêtés ; • la classe des éleveurs en communauté : individuellement, ce type d’éleveurs disposent de faibles effectifs et accordent peu d’intérêt aux soins. Cette classe comprend les éleveurs regroupés par affinité et qui exploitent un même parc. Elle constitue 24 % des éleveurs enquêtés ; • la classe des éleveurs individuels ; il s’agit de pratique extensive habituelle et exercée individuellement. L’ensemble du troupeau appartient à un seul éleveur et les effectifs y sont le plus souvent élevés. L’on trouve au sein de cette classe les éleveurs n’exerçant pas la production végétale comme activité principale. Les éleveurs de cette classe représentent 51,54% de l’ensemble des éleveurs enquêtés. L’évaluation de l’efficacité managériale nous a conduits à la détermination de l’efficacité technique globale et de l’efficacité technique pure. Cela a permis de connaitre la part de l’inefficacité d’échelle. Grâce à la régression de Tobit nous avons pu constater que les variables mode de conduite et localisation géographique sont des facteurs environnementaux qui influencent la performance des élevages. En réponse au contrôle de l’environnement extérieur, le score moyen d’efficacité a augmenté, le nombre d’élevages efficaces a baissé, et l’écart type des scores d’efficacité a aussi baissé. Par ailleurs, il ressort que la catégorie socioprofessionnelle, l’expérience, et le niveau d’instruction ont un impact positif sur le niveau d’efficacité. Par contre l’âge et la fréquence du propriétaire sur l’exploitation n’ont pas d’impact significatif sur le niveau d’efficacité. |
| Pagination / Nombre de pages: | XVI-188 |
| URI/URL: | https://hdl.handle.net/20.500.12177/13012 |
| Collection(s) : | Thèses soutenues |
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