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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/212
Titre: La maladie des taches brunes du niébé [vigna unguiculata (l) walp.] au Burkina Faso: connaissance des agents pathogènes impliques et développement de méthodes de lutte
Auteur(s): Sereme, Paco
Mots-clés: Variabilité
Electrophorèse
Colletotrichum spp
Pouvoir pathogène
Méthodes de lutte
Tâches brunes
Niébé
Date de publication: 10-avr-1999
Editeur: Université de Cocody
Résumé: Le niébé représente la première source de protéines alimentaires pour les populations rurales et urbaines pauvres du Burkina Faso. Sa production est cependant entravée par différentes contraintes dont les maladies cryptogamiques parmi lesquelles la maladie des taches brunes est préoccupante. Le présent travail a porté sur l'évaluation de l'importance de cette maladie et les pertes qu'elle occasionne, sur la connaissance des agents pathogènes impliqués et leur variabilité, et enfin sur la recherche de méthodes de lutte écologiques et durables. Les résultats obtenus mettent en évidence que la maladie des taches brunes du niébé est aussi bien présente en zone sahélienne et en zone de savane soudano-sahélienne qu'en zone de savane soudanienne du Burkina Faso, et que les pertes de rendement graines peuvent atteindre 42 %. La transmission des agents pathogènes par les semences et 1 'origine de ces semences sont deux facteurs importants de propagation de la maladie. Par l’étude des caractères biomorphologiques, biométriques et biochimiques, il est démontré que trois taxons de Colletotrichum sont impliqués dans la manifestation de la maladie des taches brunes au Burkina Faso. Les différents caractères ont permis de montrer l'existence d'une grande variabilité des souches de C. capsici (Syd.) Butler & Bisby et de C. truncatum (Schein) Andrus & Moore, mais une distinction nette n'a pas été possible entre ces deux taxons. Ces caractères sont plus influencés par la localité que par la variété d'isolement. Un troisième taxon de Colletotrichum, décrit pour la première fois et induisant la maladie des taches brunes dans la zone sahélienne du Burkina Faso a montré des caractères biomorphologiques, biométriques et biochimiques différents de ceux des deux autres taxons. Pour le pouvoir pathogène, l'utilisation d'une gamme différentielle a révélé l'existence de groupes pathogéniques tant à l'intérieur du complexe C. capsici 1 C. truncatum qu'au sein du nouveau taxon de Colletotrichum. Le travail réalisé sur les méthodes de lutte a abouti à l'identification de fongicides efficaces contre les agents de la maladie mais aussi de savons à base de produits locaux (Vitellaria paradoxa [C. F. Gaertn.], Balanites aegyptiaca [L.] Del., Azadirachta indica [A. Juss.]) à effet fongistatique, qui pourraient se substituer aux fongicides. Cette meilleure connaissance de la maladie des taches brunes du niébé avec ses différents faciès obtenue à l'issu de notre travail, a permis de proposer un ensemble de méthodes pour lutter efficacement contre cette maladie, tout en minimisant les effets néfastes pour l’environnement.
Pagination / Nombre de pages: 242
URI/URL: https://dicames.online/jspui/handle/20.500.12177/212
Collection(s) :Thèses soutenues

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