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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/2210
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Élément Dublin CoreValeurLangue
dc.contributor.authorCapo-Chichi, Laure Clémence-
dc.date.accessioned2021-02-12T23:05:04Z-
dc.date.accessioned2019-03-18T22:39:41Z-
dc.date.available2021-02-12T23:05:04Z-
dc.date.available2019-03-18T22:39:41Z-
dc.date.issued2003-09-
dc.identifier.urihttps://dicames.online/jspui/handle/20.500.12177/2210-
dc.description.abstractCette thèse examine le statut de la femme dans l’univers romanesque de Chinua Achebe. La problématique autour de laquelle s’articule la recherche est de savoir si la femme africaine est opprimée dans l’œuvre de l’auteur. La présente étude des écrits d’Achebe, diachronique dans ses deux premières parties, et synchronique dans la troisième, apporte une tentative de réponse à cette question. La première partie analyse les périodes précoloniale et coloniale dans son œuvre. Elle aboutit à la conclusion que la femme exerce des fonctions sociales. En retour, elle bénéficie de nombreuses prérogatives, symbole de son pouvoir. Cependant, une aura de réserve et de discrétion entoure les agissements de la femme, tant et si bien que sa prépondérance sociale est occultée et est difficilement perceptible. On constate qu’à l’avènement de la colonisation, la femme conserve ses devoirs sociaux, mais elle perd la contrepartie hégémonique. La deuxième partie examine la période postcoloniale et consacre la conquête d’un nouveau type de pouvoir social par les femmes. Dès lors, la femme s’affirme par le savoir ou par le négoce. Une nouvelle race de femmes indépendantes et/ou instruites émerge. Toutefois, des femmes demeurent victimes de pratiques telles que la dot et la polygamie à cause de certaines adaptations circonstancielles de la pensée ancestrale. La dernière partie, intitulée "femme et idéologie", démontre que la femme fictive d’Achebe n’est pas une "laissée pour-compte" sociale. En réalité, quel que soit l’espace temporel des écrits, la femme punit ou récompense les hommes selon leur comportement vis-à-vis d’elle. En outre, l’inconscient collectif des personnages la magnifie à travers les mythes et les contes répertoriés par l’auteur. Néanmoins, l’analyse de la sexualité de la femme conduit au constat d’un divorce entre la communauté et cette dernière. On assiste alors à la primauté de la femme en tant qu’individu dans la communauté dont elle est issue. La conclusion de la thèse s’inscrit dans une perspective féministe. On l’a vu, le virus de l’oppression atteint la femme de l’œuvre d’Achebe après la perte de sa prépondérance sociale, suite à des aléas historiques. En prenant pour modèle cette femme fictive, quel féminisme se profile à l'horizon pour l’Africaine ? Pour l’auteur, au lieu d’adopter les thèses émancipatrices de l’Occidentale, l’Africaine ferait mieux de concentrer son énergie sur la lutte contre la pauvreté qui mine son continent.fr_FR
dc.format.extent337fr_FR
dc.publisherUniversité de Yaoundé Ifr_FR
dc.subjectFemme-censeur socialfr_FR
dc.subjectStatut de la femmefr_FR
dc.subjectFoyerfr_FR
dc.subjectChinua Achebefr_FR
dc.titleLe statut de la femme dans l’univers romanesque de Chinua Achebefr_FR
dc.typethesefr_FR
Collection(s) :Thèses soutenues

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