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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/2222
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Élément Dublin CoreValeurLangue
dc.contributor.authorBilong, Yannick-
dc.date.accessioned2021-02-12T23:17:07Z-
dc.date.accessioned2019-05-08T05:30:38Z-
dc.date.available2021-02-12T23:17:07Z-
dc.date.available2019-05-08T05:30:38Z-
dc.date.issued2007-
dc.identifier.urihttps://dicames.online/jspui/handle/20.500.12177/2222-
dc.description.abstractLes dermatophyties sont des mycoses superficielles, causées par les dermatophytes, atteignant la peau et les phanères. Leur prévalence est croissante dans notre milieu et de part le monde. Les dermatophyties posent des problèmes thérapeutiques en récidivant et en devenant parfois chroniques. Parmi les nombreux facteurs favorisant, on note l’usage des antifongiques d’activité faible. Au vue de l’existence Cameroun, des antifongiques contrefaits vendus dans la rue, d’activité douteuse, nous nous sommes proposé d’évaluer la sensibilité des dermatophytes à ces antifongiques. Il s’agit d’une étude pionnière dont la finalité est de justifier davantage le risque couru par les patients se livrant à leur consommation. De ce fait, notre objectif principal était, l’évaluation de l’activité in vitro des antifongiques vendus dans les rues de Yaoundé sur les dermatophytes. Les objectifs secondaires à atteindre étant: - l’obtention des antifongiques vendus dans la rue d’une part et leur équivalent vendu dans les pharmacies d’autre part ; - l’obtention des cultures pures de souches, isolées à partir de lésions cliniques ; - la détermination des diamètres des zones d’inhibition de ces antifongiques sur les cultures de souches pures obtenues ; - la comparaison des diamètres obtenus dans les deux groupes d’antifongiques Nous avons réalisé une étude transversale prospective (août - décembre 2006) au laboratoire de Mycologie Médicale de la Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales. L’étude a porté sur 4 types d’antifongiques retrouvés dans les marchés de Yaoundé : l’amphotéricine B, la griséofulvine, le kétoconazole et le fluconazole. Pour chaque type, 05 échantillons ont été achetés dans cinq marchés de Yaoundé (marché Central, marché Mvog-Mbi, marché Melen, marché Essos et marché Mokolo). Les achats se faisaient indépendamment du fait que le vendeur était ambulant ou fixe. Ont été inclus dans l’étude tout antifongique disponible, dans les marchés choisis, en comprimé ou en gélule. Les autres formes galéniques étaient exclues. Au total, un échantillon de 20 antifongiques provenant du marché médicamenteux de la rue de Yaoundé a été confectionné. En vue de comparer les résultats avec les antifongiques vendus en pharmacie, nous avons obtenu pour chaque type d’antifongique la rue un équivalent en pharmacie. Les produits antifongiques ont été ainsi repartis en deux groupes : - un groupe A constitué d’antifongiques vendus dans les pharmacies ; - un groupe B constitué d’antifongiques vendus dans la rue. Leur activité a été évaluée par la détermination des diamètres des zones d’inhibition sur 4 souches de dermatophytes isolées des lésions cliniques humaines. Il s’agissait de Trichophyton violaceum, Trichophyton soudanense, Microsporum langeronii et de Microsporum canis. Nous avons observé une diminution de la valeur des diamètres des zones d’inhibitions sur toutes les souches de dermatophytes, de l’amphotéricine B au fluconazole en passant respectivement par le kétoconazole et la griséofulvine. L’analyse comparée des résultats de l’activité in vitro des deux groupes d’antifongiques (groupe A et groupe B) montrent que les antifongiques du groupe A ont une activité plus grande que celle des antifongiques vendus dans les rues. En effet, les 4 types d’antifongiques achetés dans la rue ont révélé une moyenne des diamètres des zones d’inhibition inférieure à celle des antifongiques de la pharmacie. 85% des antifongiques de la rue présentaient une activité plus faible que celle des antifongiques de la pharmacie. Cependant, pris individuellement, 15% des antifongiques de la rue ont eu une activité in vitro similaire à celle des antifongiques de la pharmacie. Ces résultats montrent une existence non négligeable d’antifongique d’activité inférieure au sein des antifongiques vendus dans les rues de Yaoundé. Les enjeux économiques et financiers présents dans le trafic des antifongiques de la rue ne pouvant être au-dessus de toute considération humaine, au regard de la recrudescence des dermatophyties dans notre milieu, nous recommandons : que cette étude préliminaire soit complétée par une étude portant sur des antifongiques obtenus dans différentes villes du pays, et un plus grand nombre de souches fongiques ; que tout patient atteint de dermatophytie achète les médicaments dans les pharmacies ; un contrôle de la chaîne de fabrication et de distribution des antifongiques ; une étroite collaboration interministérielle (Ministère de la Santé Publique, Ministère du commerce, Ministère des affaires sociales, Ministère de la communication, Ministère des petites et moyennes entreprises, etc.) pour prodiguer le phénomène du médicament de la rue.fr_FR
dc.format.extent73fr_FR
dc.publisherUniversité de Yaoundé Ifr_FR
dc.subjectfluconazolefr_FR
dc.subjectDermatophytiesfr_FR
dc.subjectRisques Antifongiquesfr_FR
dc.subjectPharmacie de la ruefr_FR
dc.subjectmycoses superficiellesfr_FR
dc.subjectGriséofulvinefr_FR
dc.subjectamphotéricine Bfr_FR
dc.subjectkétoconazolefr_FR
dc.titleEvaluation de l'activité in vitro sur les dermatophytes des antifongiques vendus dans les rues de Yaoundéfr_FR
dc.typethesefr_FR
Collection(s) :Thèses soutenues

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