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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/2605
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Élément Dublin CoreValeurLangue
dc.contributor.authorOulai, Jean-Claude-
dc.date.accessioned2021-02-13T05:38:05Z-
dc.date.accessioned2019-05-23T11:32:14Z-
dc.date.available2021-02-13T05:38:05Z-
dc.date.available2019-05-23T11:32:14Z-
dc.date.issued2009-03-31-
dc.identifier.urihttps://dicames.online/jspui/handle/20.500.12177/2605-
dc.description.abstractIl est de ‘’notoriété’’ en Côte d’Ivoire que les « femmes de l’ouest » (Wê et Dan) sont très portées sur le sexe. Autrement, elles auraient une tendance accrue à la frivolité et à l’infidélité. En un mot, elles seraient des nymphomanes. Ainsi, au regard de l’histoire du peuple Dan de Logoualé (Ouest de la Côte d’Ivoire) il apparaît nettement que c’est pour parer à toute velléité de fornication, d’impudicité et d’infidélité que fondamentalement l’excision fut instituée. Les femmes, qui représentent près de 48,5% de la population ivoirienne, doivent être considérées comme une ressource humaine de premier ordre par leurs contributions quantitatives et qualitatives aux programmes de promotion collective. En prenant le cas des femmes Dan de Logoualé, nous voyons que l’influence de l’excision crée dans la mentalité collective des réflexes à la soumission à une règle de vie perçue comme clé qui seule ouvre les portes à l’intégration et à la reconnaissance sociale. L’objectif général de cette recherche est de comprendre la motivation réelle (cachée) des pratiques excisionnistes. Comprendre pourquoi une vieille pratique, aujourd’hui décriée est pourtant maintenue par les aînés sociaux en dépit de tant de dispositions dissuasives et répressives. Bien comprendre pour trouver les meilleures solutions. Nous avons exploré le contexte social dans lequel on fait l’excision pour mieux comprendre les objectifs et aussi les conséquences de cette pratique pour les populations concernées. Pour mieux comprendre ce phénomène si complexe, on ne peut pas se contenter des chiffres, de fréquence et de forme de la pratique. Il faut aussi examiner le phénomène en tant qu’événement et l’aborder comme acte social.fr_FR
dc.format.extent379fr_FR
dc.publisherUniversité Alassane Ouattarafr_FR
dc.subjectExcisionfr_FR
dc.subjectLogoualéfr_FR
dc.subjectInitiationfr_FR
dc.subjectMutilations Génitales Fémininesfr_FR
dc.titleL’excision en question : le cas des Dan de Logoualé (Côte d’Ivoire)fr_FR
dc.typethesefr_FR
Collection(s) :Thèses soutenues

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