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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/2864
Titre: Incidence de la fièvre Q et d’autres maladies abortives sur la productivité des troupeaux de ruminants et la santé des femmes au sénégal
Auteur(s): Diop, Papa Cher
Mots-clés: Fièvre Q
Ruminants domestiques
Sénégal
Séroprévalence
Zoonose
Maladie abortive
Date de publication: 15-jan-2014
Editeur: Université cheikh anta diop de dakar
Résumé: La fièvre Q ou Query Fever (fièvre à élucider) est une zoonose décrite pour la première fois par Derrick en 1935 chez des employés d’un abattoir de Brisbane (Queensland, Australie). L’étude se justifie par le fait que la fièvre Q existe au Sénégal mais, elle est peu étudiée et méconnue des populations en dehors de certains milieux comme les services vétérinaires et les centres de recherche biomédicale. L’objectif de l’étude est d’estimer l’incidence de la fièvre Q sur la fertilité des troupeaux de ruminants au Sénégal. Les résultats de nos enquêtes ont donné des taux d’avortement (animaux qui ont avorté au moins une fois) de 22% pour les bovins, 6,38% pour les ovins et 26% pour les caprins. D’autres maladies abortives comme les salmonelloses, la brucellose, la chlamydophylose, la néosporose, l’IBR et la BVD ont été recherchées. Le test ELISA avec le coffret ELISA multi-espèces ELISA CoxLs version FQLS 004-031 208 Licence INRA a été utilisé pour la fièvre Q. La même technique a été utilisée pour la BVD, l’IBR, la néosporose et la chlamydophylose. Pour la brucellose la technique de la séroagglutination rapide avec l’épreuve à l’antigène tamponné (EAT) BENGATEST (SYNBIOTICS) a été mis en oeuvre et pour les salmonelloses, celle de la séroagglutination lente classique (18 heures à 37°C). La présente étude confirme l’existence de la fièvre Q au Sénégal chez les ruminants et les femmes en consultation prénatale. Les taux de prévalence sont assez élevés : 11,7% chez les bovins, 19,9% chez les ovins, 25,5% chez les caprins et 82,7% chez les femmes en consultation prénatale. La fièvre Q est associée à d’autres maladies abortives avec des séroprévalences relativement élevées comme : les salmonelloses (bovins : 11,5%, ovins : 8,9% et caprins : 28,8%), l’IBR (49,2%), la BVD (61,3%), la Chlamydophylose (bovins : 6,6%, ovins : 20% et les caprins : 18%) et la néosporose (58,9%) chez les bovins. L’étude n’a pas pu révéler avec précision le rôle que joue chacune de ces maladies. Ces résultats sont comparables avec ceux obtenus dans d’autres pays d’Afrique subsaharienne et ailleurs dans le monde. Hormis les variations des séroprévalences en fonction des espèces, l’étude a révélé des différences significatives entre les différentes zones écologiques et les tranches d’âge des animaux. Nos travaux confirment les résultats antérieurs selon lesquels le nord du pays semble être plus infecté : pour les bovins (33,9% à Saint-Louis contre 9,7% dans le bassin arachidier), les ovins (40% à Saint-Louis contre 3,5% dans les Niayes) et les caprins (30% à Saint-Louis contre 23,4% dans le bassin arachidier). Au total, l’étude confirme le caractère cosmopolite de la fièvre Q comme zoonose émergente. En effet, elle entraverait la rentabilité économique des animaux de rente et menacerait la santé publique au Sénégal.
Pagination / Nombre de pages: 130
URI/URL: https://dicames.online/jspui/handle/20.500.12177/2864
Collection(s) :Thèses soutenues

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