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https://hdl.handle.net/20.500.12177/3046
Titre: | Dynamique des élevages porcins et amélioration de la production en zones urbaine et périurbaine de N’Djaména (Tchad) |
Auteur(s): | Mopaté Logténé, Youssouf |
Mots-clés: | Dynamique N’Djaména Filière porcine Tchad Amélioration Ville et périphérie |
Date de publication: | 9-fév-2008 |
Editeur: | Université polytechnique de bobo-dioulasso |
Résumé: | Un développement de la production porcine a été observé à N’Djaména et sa périphérie ces dernières décennies. Pour cerner cet essor et proposer un développement cohérent, une analyse de la dynamique et du fonctionnement amont et aval des élevages a été faite. L’étude a visité l’état de la production passée, mené des enquêtes et des entretiens pour caractériser les différents segments de la filière, réalisé des observations continues pour mesurer les paramètres de production, la productivité pondérale avec des rations améliorées à base de son de riz et de résidus d’alcool et l’essor de la consommation. Les résultats montrent que le porc a été introduit au Tchad en 1918. La production de viande porcine a été surtout assurée par les fermes privées modernes jusqu’aux années 1960. Les autochtones ont pris la relève en élevage traditionnel, pour atteindre une production record de 17 710 abattages dans la décennie 1970. La zone compte 1 234 élevages de porcs dont 70% basés en ville contre 30% en zone périurbaine. Les porciculteurs âgés en moyenne de 43,8 ± 13,7 ans ont été des producteurs (52%), salariés (24%), petits commerçants, ouvriers, manoeuvres et artisans (11%), étudiants et élèves (9%) et retraités (4%). La majorité des élevages urbains (78%) et périphériques (56%) ont été créés au début de la décennie 2000. Chez 87% des éleveurs, l’achat a été le principal mode de constitution de troupeau. Les effectifs ont été de 17 882 porcs dont 66% en ville et 20% du cheptel urbain ont été des reproductrices. La productivité numérique a été de 13 porcelets /truie/an avec 1,9 misesbas/an. Les pertes de 1 350 têtes/an dont 55% liées à la conduite et 45% aux vols ont pénalisé la production. Les marges brutes par an des éleveurs ont été de 247 800 F en ville et 123 600 F à la périphérie. Les déchets de cuisine (636 kg/j), les sons de céréales (1/3 des 66,8 t/j), les drêches industrielles (2 200 t/an) et artisanales (713 t/an) et les résidus d’alcool indigène (2 809 hl/an) ont été les sous-produits mobilisables pour la production. Des gains moyens quotidiens de 59 g/jour dans le lot témoin, de 142 g dans le lot A et 233 g dans le lot B avec des régimes améliorés ont été obtenus en 90 jours. La prévalence de cysticercose dans les élevages urbains a été de 9,7%. Celle à l’abattoir de 4% a occasionné des pertes estimées à 532 000 F/an. En 2 ans, l’offre moyenne a été de 7 360 porcs abattus soit 273,6 t dont 80% par la ville. La viande frite et les brochettes ont été les produits transformés innovants consommés en hors-foyer. La consommation a été de 0,40 kg/hab./an de viande carcasse et 0,52 kg avec les abats. La marge brute des commerçants a été de 7 220 F/porc et celle des transformateurs de 4 200 F/carcasse. La production assure des fonctions nutritionnelles, socio-économiques, lutte contre la pauvreté et le chômage. Au regard du système d’élevage actuel et des contraintes identifiées, la production ne répondra à long terme à la demande liée à l’urbanisation et à l’amélioration de revenus que par des interventions appropriées pour accroître la productivité. |
Pagination / Nombre de pages: | 245 |
URI/URL: | https://dicames.online/jspui/handle/20.500.12177/3046 |
Collection(s) : | Thèses soutenues |
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