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https://hdl.handle.net/20.500.12177/3060
Titre: | La papillomatose laryngee : aspects étiopathogéniques-cliniques et thérapeutiques (A propos de 43 cas colligés de Janvier 1984 à Décembre 1996 à la Clinique d’Oto-rhino-laryngologie et de Chirurgie Cervico-faciale du CNHU) |
Auteur(s): | Hodonou, Adrien Montcho |
Mots-clés: | Etiopathogéniques Larynge papillomatose ORL |
Date de publication: | 1997 |
Editeur: | Université Nationale du Benin |
Résumé: | La papillomatose laryngée est une maladie bénigne qui se particularise par deux caractères : L’affection est très capricieuse, défiant les moyens thérapeutiques les plus modernes. La maladie tue à cause de sa localisation. Ces deux caractères contrastent avec le type histologique de la tumeur. L’étude rétrospective réalisée dans le service porte sur 13ans et fait le point sur les aspects étiopathogéniques, Cliniques et thérapeutiques de la maladie. 43 cas de papillomatose laryngée ont été retenus dans le cadre de cette étude, ce qui permet d’affirmer que l’affection est rare : 3,30 cas par an. La maladie est essentiellement juvénile, 86,0% des patients sont âgés de 1 à 15 ans. La prédominance masculine est nette avec un sexe ratio de 2,30. Aucune théorie étiopathogénique ne s’est dégagée de façon incontestable. Au plan clinique 74,41% des malades sont vus au stade de dyspnée. Cette phase est presque toujours précédée de la phase de dysphonie (sauf dans 9,30% des cas où la dysphonie n’a pas été signalée) qui évoluait en moyenne 17 mois et demi avant la consultation. Le diagnostic clinique est facile, réalisé par l’examen spécialisé de la laryngoscopie directe. Il est souvent confirmé par l’histologie. Le traitement nécessite l’utilisation de tous les moyens disponibles ; 51,16% des malades ont reçu un traitement chirurgical, endoscopique et médical. L’ablation des tumeurs à la pince sous laryngoscopie directe constitue encore la base du traitement sous nos cieux. En fonction des moyens du service les résultats sont satisfaisants sur le plan du pronostic vital, mais sur le plan fonctionnel, les séquelles vocales sont encore importantes. Conclusion La papillomatose laryngée est une maladie bénigne rare, capricieuse, invalidante et qui tue. Le dépistage doit se faire à la phase de dysphonie afin de réduire au minimum le risque vital. |
Pagination / Nombre de pages: | 163 |
URI/URL: | https://dicames.online/jspui/handle/20.500.12177/3060 |
Collection(s) : | Thèses soutenues |
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