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https://hdl.handle.net/20.500.12177/3784
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Élément Dublin Core | Valeur | Langue |
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dc.contributor.advisor | Sosso, Maurice | - |
dc.contributor.advisor | Essi, Marie-José | - |
dc.contributor.advisor | Handy Eone, Daniel | - |
dc.contributor.author | Manga Ziga, Raïssa | - |
dc.contributor.author | Crescence, Cornélie | - |
dc.date.accessioned | 2021-05-25T14:41:42Z | - |
dc.date.available | 2021-05-25T14:41:42Z | - |
dc.date.issued | 2018-06 | - |
dc.identifier.uri | https://hdl.handle.net/20.500.12177/3784 | - |
dc.description.abstract | Introduction. Les fractures de l’extrémité supérieure du fémur sont des lésions fréquentes en traumatologie, responsables d’une importante morbi- mortalité. Elles engagent le pronostic fonctionnel chez l’adulte jeune et le pronostic vital chez le sujet âgé. La prise en charge optimale de ces lésions est déterminante pour la qualité des résultats fonctionnels, mais elle reste difficile surtout dans notre contexte du fait des ressources socio-économiques limitées. Objectif. Décrire les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et évolutives des fractures de l’extrémité supérieure du fémur de l’adulte à Yaoundé. Méthodologie : il s’agissait d’une étude transversale descriptive d’une durée de huit mois (octobre 2017 à mai 2018). La période d’étude allait de janvier 2008 à janvier 2018. L’étude s’est déroulée dans les services de chirurgie orthopédique et traumatologique de l’Hôpital Central de Yaoundé et du Centre National de Réhabilitation des Personnes Handicapées Cardinal Paul Emile LEGER. Ont été inclus les patients âgés de 18 ans et plus ayant présenté une fracture de l’extrémité supérieure du fémur et ayant accordé leur consentement de participation à l’étude. Les cas de fractures pathologiques, les patients dont les dossiers médicaux étaient incomplets et les patients perdus de vue ont été exclus de l’étude. Les données sociodémographiques (âge, sexe, profession, revenus financiers), les données cliniques (côté atteint, étiologies, mécanisme lésionnel, type de fracture, lésions associées, tares associées), les données thérapeutiques (délai de prise en charge, type de traitement, type d’implants, complications) ont été recensées. Les patients ont été revus avec un recul minimum de 12 mois et réévalués grâce au score fonctionnel de Postel-Merle d’Aubigné et l’échelle d’autonomie de Wolmark et Forette. Toutes les données recueillies ont été consignées sur une fiche technique préconçue à cet effet. L’analyse statistique a été réalisée à l’aide du logiciel Epi info version 7.1. Les tests statistiques de Chi2 de Pearson et le Test exact de Fisher ont été utilisés. Résultats : Au final, soixante- dix- sept patients ont été retenus. Quatre- vingt fractures de l’extrémité supérieure du fémur ont été enregistrées parmi lesquelles : trente- six fractures cervicales (45%), quarante-trois fractures trochantériennes (53,8%) et une fracture de la tête fémorale (1,2%). Il y avait une prédominance du sujet de sexe masculin (sex ratio 1,9). L’âge moyen des patients était de 54,5±17,9ans avec des extrêmes allant de 23 à 89 ans. Le côté droit a été le plus atteint (53,8% contre 46,2% à gauche). Les accidents de la voie publique ont été la principale étiologie (58,8%) suivis des accidents domestiques (37,5%). Des lésions associées ont été enregistrées chez 30% des patients et ont été principalement représentées par les fractures du membre inférieur ipsilatéral (28,6%). Le traitement chirurgical a été le traitement définitif majoritaire (93,7%) : 53 fractures ont été traitées par ostéosynthèse (66,2%) et 22 fractures par arthroplastie (27,5%). 04 cas ont été traités de manière conservatrice (5%). La lame-plaque a été le matériel d’ostéosynthèse le plus utilisé (40%) et la prothèse céphalique d’Austin Moore a été l’implant prothétique le plus utilisé en cas d’arthroplastie (20%). Après le traitement, les principales complications rencontrées ont été : le raccourcissement du membre (53,7%), la pseudarthrose (18%) et le cal vicieux (13,4%). A l’évaluation fonctionnelle, 31,3 % des patients ont eu un mauvais résultat fonctionnel après la prise en charge selon le score de Postel- Merle d’Aubigné et plus de la moitié des patients (55%) ont eu une autonomie dégradée après la fracture selon l’échelle de Wolmark et Forette. Conclusion. Les fractures de l’extrémité supérieure du fémur sont généralement décrites dans la littérature comme une pathologie de la population vieillissante. Cependant, cette étude a montré plutôt une atteinte prédominante des adultes jeunes de sexe masculin avec comme principale étiologie les accidents de la voie publique. La région trochantérienne a été fréquemment atteinte avec une prédominance des fractures pertrochantériennes. La prise en charge de ces lésions a été chirurgicale dans la majorité des cas avec deux principales variantes aux indications différentes : l’ostéosynthèse et l’arthroplastie de hanche. Toutefois, malgré les progrès concernant la prise en charge de ces fractures, elles restent dans notre contexte des lésions graves au pronostic défavorable. | fr_FR |
dc.format.extent | 90 | fr_FR |
dc.publisher | Université de Yaoundé I | fr_FR |
dc.subject | Profil | fr_FR |
dc.subject | Extrémité supérieure du fémur | fr_FR |
dc.subject | Pronostic. | fr_FR |
dc.subject | Yaoundé | fr_FR |
dc.title | Profil clinique, thérapeutique et évolutif des Profil clinique, thérapeutique et évolutif des fractures de l’extrémité supérieure du fémur de l’adulte a Yaoundé | fr_FR |
dc.type | Thesis | - |
Collection(s) : | Thèses soutenues |
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