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https://hdl.handle.net/20.500.12177/3785
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Élément Dublin Core | Valeur | Langue |
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dc.contributor.advisor | Sosso, Maurice | - |
dc.contributor.advisor | Essi, Marie-José | - |
dc.contributor.advisor | Handy Eone, Daniel | - |
dc.contributor.author | NGONO, Prudence | - |
dc.contributor.author | Christelle, Danielle | - |
dc.date.accessioned | 2021-05-25T14:41:59Z | - |
dc.date.available | 2021-05-25T14:41:59Z | - |
dc.date.issued | 2017-06 | - |
dc.identifier.uri | https://hdl.handle.net/20.500.12177/3785 | - |
dc.description.abstract | Contexte : La fracture de l’humérus est une pathologie fréquente en Orthopédie. Sa prise en charge chirurgicale par plaque visée pose de nombreuses controverses à propos du choix de la voie d’abord parmi lesquelles la voie d’abord antérieure et la voie d’abord latérale. L’abord antérieur semble largement abandonné dans notre contexte. Objectifs : L’étude portait sur l’évaluation de l’efficience de la voie d’abord antérieure dans l’ostéosynthèse par plaque vissée de l’humérus à travers la description du profil des fractures, du profil clinique et le pronostic des issues fonctionnelles obtenues après opération. Méthodologie : Une étude comparative a été menée sur une période de 6 ans 4 mois allant de janvier 2010 à juin 2016 selon un recrutement consécutif à l’Hôpital Central, l’Hôpital Général et la Fondation Rodolphe d’Orthopédie et Traumatologie dans la ville de Yaoundé. Elle a consisté à une réévaluation physique des patients sous-tendue par une fiche technique préalablement conçue et testée. Les variables étudiés étaient : l’âge, le sexe, le coté atteint, les antécédents, le type de fracture, le type de trait, le siège de la fracture, les déplacements initiaux, les étiologies, la durée opératoire, les pertes sanguines, la paralysie radiale post-opératoire, l’infection post-opératoire, les déplacements secondaires, les dommages d’implants, le cal vicieux, le type de réduction, la qualité des tenues corticales, le délai de consolidation, le délai de prise en charge, le recul et la récupération fonctionnelle de l’épaule et du coude. L’analyse des données a été faite par le logiciel Statistical Package for Social Sciences (SPSS) version 23.0. Résultats : 62 fractures de l’humérus ont été colligés soit 31 opérés par voie antérieure et 31 par voie latérale. Dans les deux séries, l’âge moyen des patients était de 38 ans avec des extrêmes allant de 16-71 ans, le sexe masculin était le plus représenté (72,6%) et le coté dominant majoritairement atteint (95,2%). Les fractures les plus rencontrés étaient les fractures fermées (74,2%) à traits simples (51,6%) touchant pour la plupart la diaphyse (67,7%) et la portion distale (30,6%) et consécutive à un accident de la voie publique (77,4%). La durée opératoire dans la voie d’abord antérieure était inférieure à celle de la voie latérale (240min pour 320min) de même que pour les pertes sanguines (102Cc pour 142Cc) avec une corrélation significative entre les deux variables. La survenue de la paralysie radiale postopératoire était supérieure dans l’abord latéral (22,6% pour 3,2%) avec une différence statistiquement significative (p=0,02) en plus de l’infection postopératoire (9,7% pour 6,5%) des déplacements secondaires, dommages d’implants, et cal vicieux. Les réductions étaient majoritairement anatomiques dans la voie d’abord antérieure (28,1% pour 11%) et les tenues corticales bonnes (83,9% pour 61,3%). Il n’y avait pas de différence statistiquement significative dans les deux voies d’abord entre ces deux variables. Le type de réduction variait également en fonction du type de trait. Aussi, dans les deux abords, plus le trait était de type comminutif plus le délai de consolidation était long (soit 21 semaines pour les traits de type B et C). Les réductions de type anatomiques consolidaient plus précocement (soit 13 semaines) et à l’opposé les traits distaux (soit 21 semaines). Tous les patients avaient été opérés dans la première semaine suivant l’accident avec un délai moyen de 4 jours dans les deux abords. Les patients avaient été revus avec un recul moyen supérieur à un 1 an et demi (32 mois). La récupération fonctionnelle de l’épaule et du coude était presque normale dans les deux abords. Le score moyen de constant dans la voie d’abord antérieure était de 96,6 avec des extrêmes de 51-100 et le Score moyen de MEPI était de 98,6 avec des extrêmes de 65-100. Dans l’abord latéral, le Score moyen de constant était de 97,3 avec des extrêmes de 85-100 et le Score moyen de MEPI était de 99,2 avec des extrêmes de 90-100. L’on ne notait pas de différence statistiquement significative entre les scores moyens de constant et de MEPI dans les deux abords (p=0,4). Conclusion : Le choix d’une voie d’abord se fait en fonction du bilan clinique et paraclinique et a un impact sur la réalisation chirurgicale, le taux de survenue de complications postopératoires et la qualité de ses issues fonctionnelles le tout dans un contexte à faible revenue n’aidant pas à l’amélioration de ces suites opératoires. | fr_FR |
dc.format.extent | 94 | fr_FR |
dc.publisher | Université de Yaoundé I | fr_FR |
dc.subject | Efficience | fr_FR |
dc.subject | ostéosynthèse | fr_FR |
dc.subject | humérus | fr_FR |
dc.subject | voie d’abord | fr_FR |
dc.subject | Yaoundé | fr_FR |
dc.title | Performance de la voie d’abord antérieure dans l’ostéosynthèse de l’humérus | fr_FR |
dc.type | Thesis | - |
Collection(s) : | Thèses soutenues |
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