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https://hdl.handle.net/20.500.12177/4075
Titre: | Le Cameroun et la diplomatie climatique, 1992-2015 |
Auteur(s): | Omgba Owono, Fridolin |
Directeur(s): | Eyezo’o, Salvador Essomba, Philippe Blaise Djabiru M., Amadou |
Mots-clés: | Diplomatie climatique Cameroun |
Date de publication: | 2019 |
Editeur: | Université de Yaoundé 1 |
Résumé: | Quelle est la contribution du Cameroun dans la gouvernance mondiale du climat ? Telle est la question qui se pose dans cette étude au regard de la persistance des changements climatiques, malgré l’engagement de la communauté internationale, toute entière, à protéger le climat. Pour réaliser ce travail, nous avons mobilisé une documentation variée, constituée ‟ouvrages, des travaux académiques, des articles, des rapports, des archives, ainsi que des sources orales. Le traitement des informations collectées a reposé sur la posture épistémologique positiviste et la démarche holistique. Il ressort de cette étude que l’engagement du Cameroun dans la diplomatie climatique est l’expression de la conscience environnementale développé par le pays depuis 1992 et surtout de la volonté de ses dirigeants à trouver des solutions aux effets néfastes engendrés par les changements climatiques dans les différentes zones agroécologiques et les secteurs d’activités du pays. Son action est orientée sur la base des grands principes de sa politique extérieure ; par des acteurs étatiques et non étatiques agissant dans le respect des conventions, protocole et autres accords internationaux signés en la matière par le pays. De 1992 à 2015, le Cameroun a pris part aux grandes rencontres consacrées à la cause climatique, adopté et adhéré à plusieurs instruments juridiques de protection du climat et œuvré à la création et au bon fonctionnement de plusieurs mécanismes institutionnels et de financement de lutte contre les changements climatiques, tant au plan national, sous-régional et régional qu’international. La volonté du Cameroun à protéger le climat rencontre cependant plusieurs problèmes, entre autres : lacunes du cadre juridico-institutionnel interne et sous-régional, dépendance financière et politique irréaliste au niveau continental, enfin un régime climatique international dominé par le Nord. À cet effet, il est nécessaire pour le pays de restructurer ses mécanismes institutionnels et de financement de la protection du climat, d’œuvrer pour la réforme et l’autonomisation financière de la COMIFAC, de militer pour la décapitalisation et l’autonomisation de la stratégie commune africaine de lutte contre les changements climatiques et enfin de plaider pour la création d’une Organisation Internationale de l’environnement. De telles mesures permettraient, à coup sûr, au pays de redynamiser sa politique climatique et par ricochet d’améliorer l’efficacité de son action internationale pour la protection du climat. |
Pagination / Nombre de pages: | 189 |
URI/URL: | https://hdl.handle.net/20.500.12177/4075 |
Collection(s) : | Mémoires soutenus |
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