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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/4094
Titre: Hysacam et la question de salubrité publique dans la ville de Yaoundé 1979-1998.
Auteur(s): Mendim, Aubin
Directeur(s): Signie, Christophe
Mots-clés: Hysacam
Salubrité publique
Yaoundé
1979-1998
Date de publication: 2019
Editeur: Université de Yaoundé I
Résumé: Le but de notre travail est de montrer le rôle de la société HYSACAM dans la promotion de l’hygiène et la salubrité environnementale dans la ville de Yaoundé. La capitale politique a subi, après les indépendances, plusieurs mutations. Dès 1979, ces bouleversements au niveau macroéconomique, nés de la conjoncture économique et caractérisés par la montée du phénomène de l’exode rural, sans oublier le caractère physique de la ville, ont eu un impact dans la production des déchets ménagers dans la cité capitale. Face aux menaces environnementales qu’ont orchestré ces déchets, et fort de l’incapacité de la commune mixte urbaine de Yaoundé à gérer ceux-ci, les pouvoirs publics ont fait appel à la structure HYSACAM déjà présente à Douala depuis 1969. Dans ce travail, on s’interroge sur le rôle de Hysacam dans la promotion de l’hygiène environnementale dans la ville de Yaoundé de 1979 à 1998 ? A Yaoundé, HYSACAM fut chargé d’assurer le balayage des marchés et places publiques, le transport ainsi que le traitement des ordures ménagères. Dès 1988, la crise économique qui fragilise l’économie camerounaise a biaisé les termes du contrat signé entre cette société et les pouvoirs publics. L’Etat se trouve dans l’incapacité de payer les services de la société, d’où l’arrêt de ses activités en 1991. Cette fermeture a entrainé à nouveau, l’introduction des communes urbaines, mais en vain. Après cet autre échec, les pouvoirs publics ont signé tour à tour des contrats avec d’autres structures privées notamment la SECA (filiale de HYSACAM), la PSU et les GIC. Malgré ces efforts infructueux, l’Etat fini par réaliser que son premier partenaire était incontournable. HYSACAM est rappelé en 1998 sous la base d’un nouveau contrat d’une durée de 3 ans, et assure une hygiène environnementale admirable. Certes, HYSACAM a redonné de la visibilité à la cité capitale via la prise en charge des déchets, mais les problèmes de fond non pas été définitivement résolus, du fait de la dynamique urbaine, l’accroissement démographique et la variation du niveau de vie des populations.
Pagination / Nombre de pages: 122
URI/URL: https://hdl.handle.net/20.500.12177/4094
Collection(s) :Mémoires soutenus

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