La esterilidad como factor de deshumanización de la mujer en criada en el paraíso de germain metanmo

Abstract

L’une des finalités de l’art est de peindre la réalité de la société dans laquelle nous vivons. La littérature hispano-africaine ou hispano-camerounaise à laquelle nous nous intéressons, ne reste pas en dehors de cette vision. Parler de la femme africaine et de ses différents problèmes reste d’actualité. Le thème de la stérilité de la femme dans Criada en el paraíso de Germain Metanmo va dans le même sens et est perçu comme un motif de déshumanisation ou de chosification de la femme. L’auteur met en exergue le substrat socioculturel de son espace natal. Les méthodes sociocritique et thématique de Cros et Weber facilitent la mise en relief des causes et conséquences de ce phénomène sociologiquement dysphorique pour la femme africaine. La stérilité comme phénomène naturel ou résultat d’une malédiction divine engendre la tromperie et l’abandon par le mari, la violence du genre et domestique, le manque d’estime de soi et la solitude. De là, le refuge dans la spiritualité, preuve d’une vision médiévaliste de la mort comme une voie de salut. De la contemplation presque négative de la vie terrestre (faite aussi de sagesse traditionnelle) découle une vision positive de l’au-delà : preuve synthétique de l’africanité et de la religiosité de Germain Metanmo.