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https://hdl.handle.net/20.500.12177/4284
Titre: | La liberte politique dans l’esprit des lois de montesquieu |
Auteur(s): | Amougou nyam, Basile Sidoine |
Directeur(s): | Ndzomo-mole, Joseph |
Mots-clés: | Liberté politique Montesquieu L'esprit de lois Indépendance Sûreté Absolutisme politique |
Date de publication: | 2016 |
Editeur: | Université de Yaoundé 1 |
Résumé: | La liberté politique est au cœur même de l’œuvre de Montesquieu aussi bien dans l’Esprit des lois, dans ses Pensées, les considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence que dans Les lettres persanes. La liberté, « ce bien qui fait jouir des autres biens », est aussi, pour Montesquieu, l’apanage des bons gouvernements. Dans le cadre de ce travail, nous nous préoccupons du sens de la liberté politique dans l’Esprit des lois de Montesquieu. Pour définir la liberté politique, Montesquieu passe d’abord en revue les différentes conceptions traditionnelles de la liberté politique. Toutes autant qu’elles sont, ces conceptions sont à rejeter, puisqu’elles confondent la liberté à l’indépendance, c’est-à-dire à la possibilité de faire tout ce qu’on veut, à l’exercice par le peuple du pouvoir politique. Or, pour Montesquieu, « le pouvoir du peuple n’est pas la liberté du peuple ». De plus, « il faut se mettre à l’esprit ce qu’est la liberté et ce qu’est l’indépendance ». Partant, Montesquieu estime que la liberté politique a un sens double : dans son premier sens,( sens que nous présentons dans la première partie)la liberté c’est la limitation du pouvoir par le pouvoir, mieux la distribution des pouvoirs ; dans son deuxième sens,( sens que nous présentons dans la deuxième partie) la liberté politique c’est la sûreté où l’opinion que chaque citoyen a de sa sûreté. Le mérite de Montesquieu, par-delà les reproches qu’on peut faire à sa théorie de la liberté politique, est d’avoir montré que la liberté politique ne se confond pas avec l’indépendance qui implique toujours l’exercice d’un pouvoir absolu (absolutisme politique)et expose donc le citoyen à la tyrannie et l’arbitraire. |
Pagination / Nombre de pages: | 119 Pages |
URI/URL: | https://hdl.handle.net/20.500.12177/4284 |
Collection(s) : | Mémoires soutenus |
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