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Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://hdl.handle.net/20.500.12177/4327
Titre: Education à la sexualité et lutte contre les grossesses précoces en milieu scolaire : étude menée auprès des élèves du Lycée de Nkolndongo
Auteur(s): Lekouah, Judith Yvette
Directeur(s): Amana, Evelyne
Mots-clés: Éducation
Sexualité
Grossesses précoces
Milieu scolaire
Date de publication: jui-2019
Editeur: Université de Yaoundé I
Résumé: Notre recherche intitulée « Éducation à la sexualité et lutte contre les grossesses précoces en milieu scolaire » part du constat selon lequel, de nombreuses adolescentes en situation de grossesse se retrouvent dans l’impossibilité de poursuivre leurs études à cause du congé de maternité qui leur est délivré précocement par l’administration scolaire, dès les premiers signes de la gestation. Etant donné que le quatrième objectif au développement durable (ODD) pour l’émergence du Cameroun à l’horizon 2035 est consacré à l’école pour tous (EPT), et que l’Etat prend toutes les mesures nécessaires pour financer l’éducation des jeunes, nous avons trouvé judicieux de nous intéresser à cette couche sociale défavorisée depuis fort longtemps et qui continue à subir des inégalités jusqu’à nos jours. L’adolescente, malgré son état de vulnérabilité a juste besoin du soutien, de l’accompagnement et de l’encadrement de son entourage pour poursuivre son rêve. Malheureusement pour la plus part des cas, c’est en ce moment précis que tous ceux qui sont censés la soutenir lui tournent le dos. Pour mener à bien notre recherche, on s’est appuyé sur la question de savoir : Comment l’éducation à la sexualité parvient-elle à limiter les grossesses précoces en milieu scolaire ? Cette recherche a pour objectif de montrer qu’une bonne éducation des adolescentes à la sexualité permet d’éradiquer considérablement les grossesses précoces en milieu scolaire. Pour atteindre cet objectif, nous avons émis l’hypothèse selon laquelle : la qualité d’éducation à la sexualité détermine la scolarisation des adolescentes. Pour soutenir cette hypothèse, nous avons opté pour une recherche qualitative de type descriptif. Notre étude a été menée sur sept filles des classes de troisième et terminales au lycée de Nkoldongo, dont 3 filles enceintes, deux filles non enceintes et deux filles-mères, à l’aide de la technique d’échantillonnage raisonné. L’entretien semi-directif nous a permis de collecter les données et l’analyse de contenu nous a servi pour les analyser. Il en ressort que les cas A, B, C n’assistent jamais aux campagnes de sensibilisation, les sujets A et C parlent de sexualité avec l’un des parents et chez B par contre c’est un sujet tabou. D et E bénéficient de l’éducation à la sexualité non seulement dans leurs familles respectives, mais aussi de la part de leur Père Spirituel. Les cas A et C bénéficient de l’éducation à l’utilisation des méthodes contraceptives, mais, n’en utilisent pas. Les cas F et G par contre, après un accouchement ont opté pour les méthodes contraceptives pour éviter une quelconque récidive. Le soutien psychologique des élèves enceintes par leurs camarades était présent chez A et plus ou moins présent chez B et C. le soutien psychologique des enseignants était présent chez A, F et G et non chez B et C. le soutien psychologique de l’administration scolaire était absent chez tous les cas. Les résultats obtenus nous ont permis de confirmer notre hypothèse selon laquelle la qualité d’éducation à la sexualité détermine la scolarisation des adolescentes. Nous suggérons à toute la Communauté éducative de mettre un accent particulier sur l’éducation à la sexualité des adolescentes pour limiter les grossesses précoces en milieu scolaire et permettre leur scolarisation.
Pagination / Nombre de pages: 129
URI/URL: https://hdl.handle.net/20.500.12177/4327
Collection(s) :Mémoires soutenus

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